Transport par câble

FRANCHEVILLE <> LYON

Étape 3 sur 3

Bilan de la concertation 16/02/2022 - 15/05/2022

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Changements sur "La réponse très scientifique de M. Kohlhaas à notre inquiétude sur le bruit…"

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+{"fr"=>"La réponse très scientifique de M. Kohlhaas à notre inquiétude sur le bruit…"}

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+["Lors de la conclusion de la réunion publique en visio du 11 janvier, alors que nous n’avions plus la possibilité de nous exprimer, et de nouveau dans une déclaration au journal ActuLyon le 14 janvier, M. Kohlhaas a répondu avec beaucoup de désinvolture à notre grande inquiétude au sujet du bruit. Je cite :\n«Il y a beaucoup de gens qui disent n’importe quoi et répètent des bêtises. Un représentant d’un collectif parle de 75 décibels… Je suis allé au téléphérique de Toulouse et je peux vous dire que je n’entendais rien alors que j’étais à côté du pylône ».\nNous remercions M. Kohlhaas pour ce témoignage « scientifique » et souhaitons lui repréciser plusieurs points, qui semblent lui avoir échappé :\n\n•\tMonsieur Kohlhaas est allé à Toulouse, donc sous un téléphérique de conception 3S qui est un système moins bruyant que le mono-câble mis en avant pour le projet Francheville – Lyon. De plus les pylônes du 3S sont plus hauts, donc la distance entre la source du bruit et le sol où se situe notre témoin est nettement plus grande.\n(Nota : un TPC de technologie 3S serait tout aussi inadapté ici)\n\n•\tTous les documents publiés par le Sytral montrent qu’il y aura des nuisances sonores (oui Nuisances est un mot largement utilisé par le Sytral !), et que le bruit sera un critère d’acceptation. Pour n’en citer que quelques extraits : \n\nDossier diagnostic page 66:\n« La perception du bruit est différente dans la population des communes de Lyon et La Mulatière par rapport à celle des communes d’Oullins, Sainte-Foy-Lès-Lyon et Francheville. Ce point est à souligner car il influera la notion d’acceptabilité du projet »\n\nDossier de concertation, page 48 :\n« Il n’existe actuellement pas de réglementation encadrant l’impact acoustique des modes de transport par câble en ville » NDR : pas rassurant du tout ! \n«Des émissions sonores sont nécessairement produites… Elles sont concentrées en partie haute, du fait du passage du câble sur les galets des pylônes »\n« Des mesures ont été réalisées sur des appareils de montagne pour lesquels aucun travail de limitation des nuisances n’a été réalisé. Ces mesures font état d’émissions de l’ordre de 60 à 75 décibels (dB) au niveau des éléments en mouvement à l’intérieur des stations et en tête des pylônes (source mesures CEREMA) » \n « l’objectif est de réduire au minimum les émissions sonores. Celles-ci, situées à l’intérieur des installations ont été évaluées par le CERTU de l’ordre de 70 dB (Etude transport par câble aérien en milieu urbain STRMTG/CERTU 2011).\n\nDossier Opportunité page 43 :\n« En tête de pylône, le bruit est généré par une succession de chocs au passage du câble et de la pince de la cabine sur les galets. En station, le bruit provient également des chocs provoqués par le passage du câble et des cabines, amplifiés par le ralentissement et l'accélération des cabines, auxquels s'ajoute le bruit des moteurs et du système de ventilation »\n\nDossier Opportunité page 44 :\n« Définition d’un périmètre d’influence sonore de 200m autour de chaque station. Cette distance se justifie à ce stade par une estimation de la sphère d’influence acoustique d’une station en sachant que la diffusion du bruit sera très variable d’une station à l’autre en fonction de la topographie et de la présence de barrière physique (immeubles notamment). Toutefois, en considérant un abaissement de 3dB(A) par doublement de la distance à la source, la station est susceptible de générer un bruit supérieur à 50dB(A) à 130m de la station. En période nocturne, ce bruit est susceptible de générer une émergence vis à vis du bruit ambiant selon la réglementation bruit de voisinage »\n\nDossier Opportunité page 45 :\n« Vis-à-vis des nuisances acoustiques, les fuseaux les plus impactants sont ceux qui traversent des zones calmes densément peuplées comme le centre bourg de Sainte-Foy-lès-Lyon (fuseaux C et E) ou le quartier Saint Luc au Nord de la zone d’étude (fuseaux D) »\n\nLe diagnostic met aussi l’accent sur la présence de zones de quiétudes recherchées dans la Métropole Lyonnaise.\nDossier Diagnostic, page 66) : « L’analyse de l’ambiance sonore permet de démontrer également la présence de zones très calmes dans l’Ouest de la zone d’étude. On retrouve en effet de nombreuses zones ou l’ambiance sonore est inférieure à 50 DB(A) en moyenne journalière. Ces zones de quiétudes localisées sur le plan ci-après sont particulièrement recherchées aux abords immédiats du centre-ville de Lyon. Elle concerne les espaces de nature des communes de Francheville, Sainte-Foy et Oullins mais aussi les zones pavillonnaires de ces communes».\n\nDe plus il est reconnu que le bruit peut avoir des effets extra-auditifs se manifestant lors d’expositions chroniques ou répétées à des niveaux sonores même faibles.\nSource : « Les effets sanitaires du bruit » réalisée par le Conseil National du Bruit Commission Santé Environnement – Septembre 2017.\nLes bruits générés par le TPC auront bien ce caractère chronique (19 heures/jour – source Dossier faisabilité page 34) et répété (passage d’une cabine toutes les 38 à 42 secondes dans chaque sens – source Dossier faisabilité page 25 ou toutes les 34 à 39 secondes, même source page 34).\n\nLes effets extra-auditifs décrits par le Conseil National du Bruit étant :\nEffets subjectifs, pouvant entraîner une gêne, et donnant lieu à une perception individuelle.\nEffets objectifs, c’est-à-dire pouvant être mesurés selon des critères applicables à tous les individus : • effets sur le sommeil • effets sur le système endocrinien • effets sur le système cardio-vasculaire • effets sur le système immunitaire • effets sur la cognition (données sur l’enfant)• effets psychologiques.\n\nIl y a donc une vraie problématique Bruit, avec un impact potentiel très important sur toute la population survolée ou proche des gares, et cette problématique comme toutes les autres d’ailleurs ne peut être évacuée par une moquerie."]

+["Lors de la conclusion de la réunion publique en visio du 11 janvier, alors que nous n’avions plus la possibilité de nous exprimer, et de nouveau dans une déclaration au journal ActuLyon le 14 janvier, M. Kohlhaas a répondu avec beaucoup de désinvolture à notre grande inquiétude au sujet du bruit. Je cite :\n«Il y a beaucoup de gens qui disent n’importe quoi et répètent des bêtises. Un représentant d’un collectif parle de 75 décibels… Je suis allé au téléphérique de Toulouse et je peux vous dire que je n’entendais rien alors que j’étais à côté du pylône ».\nNous remercions M. Kohlhaas pour ce témoignage « scientifique » et souhaitons lui repréciser plusieurs points, qui semblent lui avoir échappé :\n\n•\tMonsieur Kohlhaas est allé à Toulouse, donc sous un téléphérique de conception 3S qui est un système moins bruyant que le mono-câble mis en avant pour le projet Francheville – Lyon. De plus les pylônes du 3S sont plus hauts, donc la distance entre la source du bruit et le sol où se situe notre témoin est nettement plus grande.\n(Nota : un TPC de technologie 3S serait tout aussi inadapté ici)\n\n•\tTous les documents publiés par le Sytral montrent qu’il y aura des nuisances sonores (oui Nuisances est un mot largement utilisé par le Sytral !), et que le bruit sera un critère d’acceptation. Pour n’en citer que quelques extraits : \n\nDossier diagnostic page 66:\n« La perception du bruit est différente dans la population des communes de Lyon et La Mulatière par rapport à celle des communes d’Oullins, Sainte-Foy-Lès-Lyon et Francheville. Ce point est à souligner car il influera la notion d’acceptabilité du projet »\n\nDossier de concertation, page 48 :\n« Il n’existe actuellement pas de réglementation encadrant l’impact acoustique des modes de transport par câble en ville » NDR : pas rassurant du tout ! \n«Des émissions sonores sont nécessairement produites… Elles sont concentrées en partie haute, du fait du passage du câble sur les galets des pylônes »\n« Des mesures ont été réalisées sur des appareils de montagne pour lesquels aucun travail de limitation des nuisances n’a été réalisé. Ces mesures font état d’émissions de l’ordre de 60 à 75 décibels (dB) au niveau des éléments en mouvement à l’intérieur des stations et en tête des pylônes (source mesures CEREMA) » \n « l’objectif est de réduire au minimum les émissions sonores. Celles-ci, situées à l’intérieur des installations ont été évaluées par le CERTU de l’ordre de 70 dB (Etude transport par câble aérien en milieu urbain STRMTG/CERTU 2011).\n\nDossier Opportunité page 43 :\n« En tête de pylône, le bruit est généré par une succession de chocs au passage du câble et de la pince de la cabine sur les galets. En station, le bruit provient également des chocs provoqués par le passage du câble et des cabines, amplifiés par le ralentissement et l'accélération des cabines, auxquels s'ajoute le bruit des moteurs et du système de ventilation »\n\nDossier Opportunité page 44 :\n« Définition d’un périmètre d’influence sonore de 200m autour de chaque station. Cette distance se justifie à ce stade par une estimation de la sphère d’influence acoustique d’une station en sachant que la diffusion du bruit sera très variable d’une station à l’autre en fonction de la topographie et de la présence de barrière physique (immeubles notamment). Toutefois, en considérant un abaissement de 3dB(A) par doublement de la distance à la source, la station est susceptible de générer un bruit supérieur à 50dB(A) à 130m de la station. En période nocturne, ce bruit est susceptible de générer une émergence vis à vis du bruit ambiant selon la réglementation bruit de voisinage »\n\nDossier Opportunité page 45 :\n« Vis-à-vis des nuisances acoustiques, les fuseaux les plus impactants sont ceux qui traversent des zones calmes densément peuplées comme le centre bourg de Sainte-Foy-lès-Lyon (fuseaux C et E) ou le quartier Saint Luc au Nord de la zone d’étude (fuseaux D) »\n\nLe diagnostic met aussi l’accent sur la présence de zones de quiétudes recherchées dans la Métropole Lyonnaise.\nDossier Diagnostic, page 66) : « L’analyse de l’ambiance sonore permet de démontrer également la présence de zones très calmes dans l’Ouest de la zone d’étude. On retrouve en effet de nombreuses zones ou l’ambiance sonore est inférieure à 50 DB(A) en moyenne journalière. Ces zones de quiétudes localisées sur le plan ci-après sont particulièrement recherchées aux abords immédiats du centre-ville de Lyon. Elle concerne les espaces de nature des communes de Francheville, Sainte-Foy et Oullins mais aussi les zones pavillonnaires de ces communes».\n\nDe plus il est reconnu que le bruit peut avoir des effets extra-auditifs se manifestant lors d’expositions chroniques ou répétées à des niveaux sonores même faibles.\nSource : « Les effets sanitaires du bruit » réalisée par le Conseil National du Bruit Commission Santé Environnement – Septembre 2017.\nLes bruits générés par le TPC auront bien ce caractère chronique (19 heures/jour – source Dossier faisabilité page 34) et répété (passage d’une cabine toutes les 38 à 42 secondes dans chaque sens – source Dossier faisabilité page 25 ou toutes les 34 à 39 secondes, même source page 34).\n\nLes effets extra-auditifs décrits par le Conseil National du Bruit étant :\nEffets subjectifs, pouvant entraîner une gêne, et donnant lieu à une perception individuelle.\nEffets objectifs, c’est-à-dire pouvant être mesurés selon des critères applicables à tous les individus : • effets sur le sommeil • effets sur le système endocrinien • effets sur le système cardio-vasculaire • effets sur le système immunitaire • effets sur la cognition (données sur l’enfant)• effets psychologiques.\n\nIl y a donc une vraie problématique Bruit, avec un impact potentiel très important sur toute la population survolée ou proche des gares, et cette problématique comme toutes les autres d’ailleurs ne peut être évacuée par une moquerie."]

Suppressions

Ajouts

+["Lors de la conclusion de la réunion publique en visio du 11 janvier, alors que nous n’avions plus la possibilité de nous exprimer, et de nouveau dans une déclaration au journal ActuLyon le 14 janvier, M. Kohlhaas a répondu avec beaucoup de désinvolture à notre grande inquiétude au sujet du bruit. Je cite :\n«Il y a beaucoup de gens qui disent n’importe quoi et répètent des bêtises. Un représentant d’un collectif parle de 75 décibels… Je suis allé au téléphérique de Toulouse et je peux vous dire que je n’entendais rien alors que j’étais à côté du pylône ».\nNous remercions M. Kohlhaas pour ce témoignage « scientifique » et souhaitons lui repréciser plusieurs points, qui semblent lui avoir échappé :\n\n•\tMonsieur Kohlhaas est allé à Toulouse, donc sous un téléphérique de conception 3S qui est un système moins bruyant que le mono-câble mis en avant pour le projet Francheville – Lyon. De plus les pylônes du 3S sont plus hauts, donc la distance entre la source du bruit et le sol où se situe notre témoin est nettement plus grande.\n(Nota : un TPC de technologie 3S serait tout aussi inadapté ici)\n\n•\tTous les documents publiés par le Sytral montrent qu’il y aura des nuisances sonores (oui Nuisances est un mot largement utilisé par le Sytral !), et que le bruit sera un critère d’acceptation. Pour n’en citer que quelques extraits : \n\nDossier diagnostic page 66:\n« La perception du bruit est différente dans la population des communes de Lyon et La Mulatière par rapport à celle des communes d’Oullins, Sainte-Foy-Lès-Lyon et Francheville. Ce point est à souligner car il influera la notion d’acceptabilité du projet »\n\nDossier de concertation, page 48 :\n« Il n’existe actuellement pas de réglementation encadrant l’impact acoustique des modes de transport par câble en ville » NDR : pas rassurant du tout ! \n«Des émissions sonores sont nécessairement produites… Elles sont concentrées en partie haute, du fait du passage du câble sur les galets des pylônes »\n« Des mesures ont été réalisées sur des appareils de montagne pour lesquels aucun travail de limitation des nuisances n’a été réalisé. Ces mesures font état d’émissions de l’ordre de 60 à 75 décibels (dB) au niveau des éléments en mouvement à l’intérieur des stations et en tête des pylônes (source mesures CEREMA) » \n « l’objectif est de réduire au minimum les émissions sonores. Celles-ci, situées à l’intérieur des installations ont été évaluées par le CERTU de l’ordre de 70 dB (Etude transport par câble aérien en milieu urbain STRMTG/CERTU 2011).\n\nDossier Opportunité page 43 :\n« En tête de pylône, le bruit est généré par une succession de chocs au passage du câble et de la pince de la cabine sur les galets. En station, le bruit provient également des chocs provoqués par le passage du câble et des cabines, amplifiés par le ralentissement et l'accélération des cabines, auxquels s'ajoute le bruit des moteurs et du système de ventilation »\n\nDossier Opportunité page 44 :\n« Définition d’un périmètre d’influence sonore de 200m autour de chaque station. Cette distance se justifie à ce stade par une estimation de la sphère d’influence acoustique d’une station en sachant que la diffusion du bruit sera très variable d’une station à l’autre en fonction de la topographie et de la présence de barrière physique (immeubles notamment). Toutefois, en considérant un abaissement de 3dB(A) par doublement de la distance à la source, la station est susceptible de générer un bruit supérieur à 50dB(A) à 130m de la station. En période nocturne, ce bruit est susceptible de générer une émergence vis à vis du bruit ambiant selon la réglementation bruit de voisinage »\n\nDossier Opportunité page 45 :\n« Vis-à-vis des nuisances acoustiques, les fuseaux les plus impactants sont ceux qui traversent des zones calmes densément peuplées comme le centre bourg de Sainte-Foy-lès-Lyon (fuseaux C et E) ou le quartier Saint Luc au Nord de la zone d’étude (fuseaux D) »\n\nLe diagnostic met aussi l’accent sur la présence de zones de quiétudes recherchées dans la Métropole Lyonnaise.\nDossier Diagnostic, page 66) : « L’analyse de l’ambiance sonore permet de démontrer également la présence de zones très calmes dans l’Ouest de la zone d’étude. On retrouve en effet de nombreuses zones ou l’ambiance sonore est inférieure à 50 DB(A) en moyenne journalière. Ces zones de quiétudes localisées sur le plan ci-après sont particulièrement recherchées aux abords immédiats du centre-ville de Lyon. Elle concerne les espaces de nature des communes de Francheville, Sainte-Foy et Oullins mais aussi les zones pavillonnaires de ces communes».\n\nDe plus il est reconnu que le bruit peut avoir des effets extra-auditifs se manifestant lors d’expositions chroniques ou répétées à des niveaux sonores même faibles.\nSource : « Les effets sanitaires du bruit » réalisée par le Conseil National du Bruit Commission Santé Environnement – Septembre 2017.\nLes bruits générés par le TPC auront bien ce caractère chronique (19 heures/jour – source Dossier faisabilité page 34) et répété (passage d’une cabine toutes les 38 à 42 secondes dans chaque sens – source Dossier faisabilité page 25 ou toutes les 34 à 39 secondes, même source page 34).\n\nLes effets extra-auditifs décrits par le Conseil National du Bruit étant :\nEffets subjectifs, pouvant entraîner une gêne, et donnant lieu à une perception individuelle.\nEffets objectifs, c’est-à-dire pouvant être mesurés selon des critères applicables à tous les individus : • effets sur le sommeil • effets sur le système endocrinien • effets sur le système cardio-vasculaire • effets sur le système immunitaire • effets sur la cognition (données sur l’enfant)• effets psychologiques.\n\nIl y a donc une vraie problématique Bruit, avec un impact potentiel très important sur toute la population survolée ou proche des gares, et cette problématique comme toutes les autres d’ailleurs ne peut être évacuée par une moquerie."]

Suppressions

Ajouts

+["Lors de la conclusion de la réunion publique en visio du 11 janvier, alors que nous n’avions plus la possibilité de nous exprimer, et de nouveau dans une déclaration au journal ActuLyon le 14 janvier, M. Kohlhaas a répondu avec beaucoup de désinvolture à notre grande inquiétude au sujet du bruit. Je cite :\n«Il y a beaucoup de gens qui disent n’importe quoi et répètent des bêtises. Un représentant d’un collectif parle de 75 décibels… Je suis allé au téléphérique de Toulouse et je peux vous dire que je n’entendais rien alors que j’étais à côté du pylône ».\nNous remercions M. Kohlhaas pour ce témoignage « scientifique » et souhaitons lui repréciser plusieurs points, qui semblent lui avoir échappé :\n\n•\tMonsieur Kohlhaas est allé à Toulouse, donc sous un téléphérique de conception 3S qui est un système moins bruyant que le mono-câble mis en avant pour le projet Francheville – Lyon. De plus les pylônes du 3S sont plus hauts, donc la distance entre la source du bruit et le sol où se situe notre témoin est nettement plus grande.\n(Nota : un TPC de technologie 3S serait tout aussi inadapté ici)\n\n•\tTous les documents publiés par le Sytral montrent qu’il y aura des nuisances sonores (oui Nuisances est un mot largement utilisé par le Sytral !), et que le bruit sera un critère d’acceptation. Pour n’en citer que quelques extraits : \n\nDossier diagnostic page 66:\n« La perception du bruit est différente dans la population des communes de Lyon et La Mulatière par rapport à celle des communes d’Oullins, Sainte-Foy-Lès-Lyon et Francheville. Ce point est à souligner car il influera la notion d’acceptabilité du projet »\n\nDossier de concertation, page 48 :\n« Il n’existe actuellement pas de réglementation encadrant l’impact acoustique des modes de transport par câble en ville » NDR : pas rassurant du tout ! \n«Des émissions sonores sont nécessairement produites… Elles sont concentrées en partie haute, du fait du passage du câble sur les galets des pylônes »\n« Des mesures ont été réalisées sur des appareils de montagne pour lesquels aucun travail de limitation des nuisances n’a été réalisé. Ces mesures font état d’émissions de l’ordre de 60 à 75 décibels (dB) au niveau des éléments en mouvement à l’intérieur des stations et en tête des pylônes (source mesures CEREMA) » \n « l’objectif est de réduire au minimum les émissions sonores. Celles-ci, situées à l’intérieur des installations ont été évaluées par le CERTU de l’ordre de 70 dB (Etude transport par câble aérien en milieu urbain STRMTG/CERTU 2011).\n\nDossier Opportunité page 43 :\n« En tête de pylône, le bruit est généré par une succession de chocs au passage du câble et de la pince de la cabine sur les galets. En station, le bruit provient également des chocs provoqués par le passage du câble et des cabines, amplifiés par le ralentissement et l'accélération des cabines, auxquels s'ajoute le bruit des moteurs et du système de ventilation »\n\nDossier Opportunité page 44 :\n« Définition d’un périmètre d’influence sonore de 200m autour de chaque station. Cette distance se justifie à ce stade par une estimation de la sphère d’influence acoustique d’une station en sachant que la diffusion du bruit sera très variable d’une station à l’autre en fonction de la topographie et de la présence de barrière physique (immeubles notamment). Toutefois, en considérant un abaissement de 3dB(A) par doublement de la distance à la source, la station est susceptible de générer un bruit supérieur à 50dB(A) à 130m de la station. En période nocturne, ce bruit est susceptible de générer une émergence vis à vis du bruit ambiant selon la réglementation bruit de voisinage »\n\nDossier Opportunité page 45 :\n« Vis-à-vis des nuisances acoustiques, les fuseaux les plus impactants sont ceux qui traversent des zones calmes densément peuplées comme le centre bourg de Sainte-Foy-lès-Lyon (fuseaux C et E) ou le quartier Saint Luc au Nord de la zone d’étude (fuseaux D) »\n\nLe diagnostic met aussi l’accent sur la présence de zones de quiétudes recherchées dans la Métropole Lyonnaise.\nDossier Diagnostic, page 66) : « L’analyse de l’ambiance sonore permet de démontrer également la présence de zones très calmes dans l’Ouest de la zone d’étude. On retrouve en effet de nombreuses zones ou l’ambiance sonore est inférieure à 50 DB(A) en moyenne journalière. Ces zones de quiétudes localisées sur le plan ci-après sont particulièrement recherchées aux abords immédiats du centre-ville de Lyon. Elle concerne les espaces de nature des communes de Francheville, Sainte-Foy et Oullins mais aussi les zones pavillonnaires de ces communes».\n\nDe plus il est reconnu que le bruit peut avoir des effets extra-auditifs se manifestant lors d’expositions chroniques ou répétées à des niveaux sonores même faibles.\nSource : « Les effets sanitaires du bruit » réalisée par le Conseil National du Bruit Commission Santé Environnement – Septembre 2017.\nLes bruits générés par le TPC auront bien ce caractère chronique (19 heures/jour – source Dossier faisabilité page 34) et répété (passage d’une cabine toutes les 38 à 42 secondes dans chaque sens – source Dossier faisabilité page 25 ou toutes les 34 à 39 secondes, même source page 34).\n\nLes effets extra-auditifs décrits par le Conseil National du Bruit étant :\nEffets subjectifs, pouvant entraîner une gêne, et donnant lieu à une perception individuelle.\nEffets objectifs, c’est-à-dire pouvant être mesurés selon des critères applicables à tous les individus : • effets sur le sommeil • effets sur le système endocrinien • effets sur le système cardio-vasculaire • effets sur le système immunitaire • effets sur la cognition (données sur l’enfant)• effets psychologiques.\n\nIl y a donc une vraie problématique Bruit, avec un impact potentiel très important sur toute la population survolée ou proche des gares, et cette problématique comme toutes les autres d’ailleurs ne peut être évacuée par une moquerie."]

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Auteur de la version

Yves Cabrol

Version créée le 17/01/2022 17:51