Tramway Express de l'Ouest Lyonnais : découvrez le projet
ALAÏ < > SAINT-PRIEST BEL-AIR
Objet : TEOL, des reculs qui pèsent sur le quartier Confluence
Le projet TEOL soumis à la concertation me semble être soumis à des logiques du moins disant qui conduisent à des régressions regrettables.
Le premier recul concerne le passage du métro au TEOL qui fait perdre de la rapidité, qui décale les terminus vers Perrache ou Jean Macé au lieu de Bellecour et qui pose des problèmes de circulation en surface. Pour se concentrer sur l’impact à Lyon sur la circulation des trams, on peut constater que les deux options Suchet et Montrochet conduisent à une dégradation de l’existant qui pénalise les habitants de Confluence :
- en cas d’option Suchet, suppression du T2 entre Montrochet et Place des Archives, ce qui ne laisse plus que le T1 pour desservir ce quartier dont la population croît
- en cas d’option Montrochet, ajout d’une correspondance à Jean Macé pour un trajet en T2 au-delà de Jean Macé, et en outre, un TEOL plus bondé aux heures de pointe que l’actuel T2 entre Hôtel de Région et Jean Macé même avec un wagon de plus puisque le TEOL draine les populations de l’Ouest.
- en cas d’option Suchet, suppression du T2 entre Montrochet et Place des Archives, ce qui ne laisse plus que le T1 pour desservir ce quartier dont la population croît
- en cas d’option Montrochet, ajout d’une correspondance à Jean Macé pour un trajet en T2 au-delà de Jean Macé, et en outre, un TEOL plus bondé aux heures de pointe que l’actuel T2 entre Hôtel de Région et Jean Macé même avec un wagon de plus puisque le TEOL draine les populations de l’Ouest.
Le deuxième recul concerne l’option Montrochet qui s’est ajoutée à l’option Suchet qui avait été présentée seule dans un premier temps. Les deux options dégradent les conditions de vie des riverains de même que les arbres des voies empruntées. Le dossier insiste sur l’économie de 80 M € réalisée par l’option Montrochet. Mais cette économie se paierait par une régression du patrimoine paysager des balmes et des rives de Saône. Les balmes offrent un magnifique écrin vert sur la rive droite de la Saône. Assez peu construites sur La Mulatière, ces balmes offrent un paysage naturel qui inspire une certaine sérénité non seulement à ceux qui y habitent mais aussi à tous ceux qui les regardent. Or celles-ci seraient trouées en plein milieu par un tunnel qui effacerait un ensemble d’arbres denses en pleine santé.
Sur la rive gauche, les rives de Saône ont été aménagées en 2010 par le paysagiste Michel Desvignes, avec la création de vastes espaces publics : pelouses, jardin aquatique Jean Couty, quai Rambaud accessible uniquement aux promeneurs en mode doux, sans compter la darse. Ces espaces fréquentés pour leur calme, leur éloignement des trafics se verraient dégradés par les passages réguliers du TEOL en accélération ou en décélération et perdraient une partie de leur charme.
Où sont les défenseurs de la nature et du bien-être en ville ? Le sud de la Presqu’île « au-delà des voûtes » souffre déjà assez du passage de l’autoroute A7 à l’est, du centre d’échanges de Perrache au nord pour qu’on lui épargne l’installation d’un TEOL à l’ouest avec toutes ses nuisances paysagères et sonores. Laissez une chance aux rives de Saône de rester ce pourquoi elles ont été aménagées : « un aménagement pensé pour que la ville et ses habitants se réconcilient avec l'eau et la nature », « un espace de respiration et d’animation structurant pour La Confluence » (source : lyon-confluence.fr). Ne défaites pas ce qui vient d’être fait !
Sur la rive gauche, les rives de Saône ont été aménagées en 2010 par le paysagiste Michel Desvignes, avec la création de vastes espaces publics : pelouses, jardin aquatique Jean Couty, quai Rambaud accessible uniquement aux promeneurs en mode doux, sans compter la darse. Ces espaces fréquentés pour leur calme, leur éloignement des trafics se verraient dégradés par les passages réguliers du TEOL en accélération ou en décélération et perdraient une partie de leur charme.
Où sont les défenseurs de la nature et du bien-être en ville ? Le sud de la Presqu’île « au-delà des voûtes » souffre déjà assez du passage de l’autoroute A7 à l’est, du centre d’échanges de Perrache au nord pour qu’on lui épargne l’installation d’un TEOL à l’ouest avec toutes ses nuisances paysagères et sonores. Laissez une chance aux rives de Saône de rester ce pourquoi elles ont été aménagées : « un aménagement pensé pour que la ville et ses habitants se réconcilient avec l'eau et la nature », « un espace de respiration et d’animation structurant pour La Confluence » (source : lyon-confluence.fr). Ne défaites pas ce qui vient d’être fait !
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