Tramway Express de l'Ouest Lyonnais : découvrez le projet
ALAÏ < > SAINT-PRIEST BEL-AIR
Pour le métro E en substitution du TEOL : une solution pérenne et efficace
Madame, Monsieur,
Je partage votre constat d'un engorgement du trafic dans l'ouest lyonnais, particulièrement aux heures de transit des domiciles vers les bureaux / écoles depuis et vers le centre de Lyon. La raison est simple : aucune alternative de transport en commun efficace n'est disponible pour les résidents de l'ouest lyonnais, au contraire de l'Est et du Sud de Lyon qui disposent de nombreuses infrastructures lourdes. Cependant, il est illusoire de croire que le TEOL sera capable de solutionner cet engorgement quotidien dans l'ouest lyonnais.
D'une part car il va lui même occuper de l'espace en surface et donc congestionner encore davantage la circulation entre Menival et Alai, lieu de transit fort.
D'autre part car le dispositif en lui même est inefficace :
1/ il est trop lent pour parcourir son itinéraire avec 25 min pour faire Alai / Jean-Macé : cela implique des temps de trajets équivalents à ceux de la voiture pour réaliser le même itinéraire et encore davantage en cas de correspondance vers la part dieu ou autre.
2/ Son débit maximum est insuffisant pour transport le nombre de passagers transitant sur ces axes aux heures de pointe (7h30-9h et 17h-19h) : la sur-fréquentation du TEOL aux heures de pointes va allonger encore les temps de trajets puisqu'il faudra laisser passer 1 voir 2 trams avant de pouvoir monter dedans, comme c'est déjà le cas pour les autres trams lyonnais. En terme de confort pour les usagers, ce sera très inconfortable, et beaucoup préférerons réaliser leurs trajets en voiture malgré le TEOL.
3/ Sa connectivité avec le reste du réseau TCL est parfaitement inadaptée. Le raccordement à Confluence et Perrache sont inintéressant car ce ne sont pas des centres d'emplois et ne sont pas des "noeuds" de transports (croisement de 2 métros par ex.). L'option Jean Macé est la plus pertinente des trois, mais n'est pas elle-même suffisamment connectée au reste du réseau de métro pour permettre aux usagers de se rendre rapidement dans les grands centres d'emplois que sont la presqu'ile et surtout la Part Dieu. En effet, ces terminus impliquent de faire encore un ou plusieurs changement avec le métro B (dans l'option jean macé) ou pire avec d'autres tram puis encore d'autres métro (D, A ou B)
Ces trois facteurs combinés font que les temps de trajets pour rallier les grands centres d'emplois ou d'éducation (presqu'ile, part dieu, etc.) seront équivalents ou supérieurs à l'option véhicule individuel, dans un confort très dégradé. Le rabattement des automobilistes vers cette solution sera donc très limitée.
Le projet initial de créer un Métro E pour enfin proposer une solution de transport lourd dans l'ouest de lyon était bien plus avantageux :
- pas de concurrence avec les usages en surfaces = limitation de l'engorgement et accidentologie très réduite avec les piétons, cyclistes, 2 roues et voitures.
- une fréquence et une capacité de transport de chaque rame nettement plus élevées, au service d'un débit horaire très supérieur, adapté aux pics du matin et du soir et d'un confort accru pour les passagers
- une connectivité très nettement en hausse avec des arrêts envisagés à Bellecour et part dieu : sur des noeuds de transport forts (métros A et D puis métro B) et en ligne directe vers les grands centres d'emplois et d'éducation
- des temps de trajet très nettement réduits (plus de 30 % minimum)
Ainsi, bien que plus onéreuse, la solution métro réunit l'ensemble des critères qui en font la meilleure solution pour palier à long terme le manque de transports collectifs dans l'ouest lyonnais. Il est bien plus susceptible d'être utilisé en substitution du véhicule individuel de part ses temps de trajet réduits et son confort supérieur. En outre, les communes de l'ouest lyonnais se densifient à une vitesse prodigieuse, ce qui rendra d'autant plus pérenne cette solution, au contraire d'un tram qui sera très vite dépassé dans son itinéraire et son débit. L'exemple du métro D en est un bon exemple : pensé à l'origine pour transporter moins de 100 000 passagers / jours, elle accueille aujourd'hui près de 300 000 passagers / jours.
Aussi, j'invite le SYTRAL et la métropole de Lyon à reconsidérer leur projet de TEOL et lui préférer cette solution d'avenir qu'est le métro E pour le bien de l'ouest lyonnais.
Je partage votre constat d'un engorgement du trafic dans l'ouest lyonnais, particulièrement aux heures de transit des domiciles vers les bureaux / écoles depuis et vers le centre de Lyon. La raison est simple : aucune alternative de transport en commun efficace n'est disponible pour les résidents de l'ouest lyonnais, au contraire de l'Est et du Sud de Lyon qui disposent de nombreuses infrastructures lourdes. Cependant, il est illusoire de croire que le TEOL sera capable de solutionner cet engorgement quotidien dans l'ouest lyonnais.
D'une part car il va lui même occuper de l'espace en surface et donc congestionner encore davantage la circulation entre Menival et Alai, lieu de transit fort.
D'autre part car le dispositif en lui même est inefficace :
1/ il est trop lent pour parcourir son itinéraire avec 25 min pour faire Alai / Jean-Macé : cela implique des temps de trajets équivalents à ceux de la voiture pour réaliser le même itinéraire et encore davantage en cas de correspondance vers la part dieu ou autre.
2/ Son débit maximum est insuffisant pour transport le nombre de passagers transitant sur ces axes aux heures de pointe (7h30-9h et 17h-19h) : la sur-fréquentation du TEOL aux heures de pointes va allonger encore les temps de trajets puisqu'il faudra laisser passer 1 voir 2 trams avant de pouvoir monter dedans, comme c'est déjà le cas pour les autres trams lyonnais. En terme de confort pour les usagers, ce sera très inconfortable, et beaucoup préférerons réaliser leurs trajets en voiture malgré le TEOL.
3/ Sa connectivité avec le reste du réseau TCL est parfaitement inadaptée. Le raccordement à Confluence et Perrache sont inintéressant car ce ne sont pas des centres d'emplois et ne sont pas des "noeuds" de transports (croisement de 2 métros par ex.). L'option Jean Macé est la plus pertinente des trois, mais n'est pas elle-même suffisamment connectée au reste du réseau de métro pour permettre aux usagers de se rendre rapidement dans les grands centres d'emplois que sont la presqu'ile et surtout la Part Dieu. En effet, ces terminus impliquent de faire encore un ou plusieurs changement avec le métro B (dans l'option jean macé) ou pire avec d'autres tram puis encore d'autres métro (D, A ou B)
Ces trois facteurs combinés font que les temps de trajets pour rallier les grands centres d'emplois ou d'éducation (presqu'ile, part dieu, etc.) seront équivalents ou supérieurs à l'option véhicule individuel, dans un confort très dégradé. Le rabattement des automobilistes vers cette solution sera donc très limitée.
Le projet initial de créer un Métro E pour enfin proposer une solution de transport lourd dans l'ouest de lyon était bien plus avantageux :
- pas de concurrence avec les usages en surfaces = limitation de l'engorgement et accidentologie très réduite avec les piétons, cyclistes, 2 roues et voitures.
- une fréquence et une capacité de transport de chaque rame nettement plus élevées, au service d'un débit horaire très supérieur, adapté aux pics du matin et du soir et d'un confort accru pour les passagers
- une connectivité très nettement en hausse avec des arrêts envisagés à Bellecour et part dieu : sur des noeuds de transport forts (métros A et D puis métro B) et en ligne directe vers les grands centres d'emplois et d'éducation
- des temps de trajet très nettement réduits (plus de 30 % minimum)
Ainsi, bien que plus onéreuse, la solution métro réunit l'ensemble des critères qui en font la meilleure solution pour palier à long terme le manque de transports collectifs dans l'ouest lyonnais. Il est bien plus susceptible d'être utilisé en substitution du véhicule individuel de part ses temps de trajet réduits et son confort supérieur. En outre, les communes de l'ouest lyonnais se densifient à une vitesse prodigieuse, ce qui rendra d'autant plus pérenne cette solution, au contraire d'un tram qui sera très vite dépassé dans son itinéraire et son débit. L'exemple du métro D en est un bon exemple : pensé à l'origine pour transporter moins de 100 000 passagers / jours, elle accueille aujourd'hui près de 300 000 passagers / jours.
Aussi, j'invite le SYTRAL et la métropole de Lyon à reconsidérer leur projet de TEOL et lui préférer cette solution d'avenir qu'est le métro E pour le bien de l'ouest lyonnais.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: