Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Pourquoi les autres solutions alternatives au TPC que le BHNS ne sont pas étudiées ?
Je partage complètement l'objectif de diminution de l'usage de la voiture au profit des transports en commun et des modes "doux", tout comme la réduction de l'émission des GES, et la nécessité de désengorger les routes des secteurs géographiques concernés par le projet présenté.
Deux autres solutions sont citées en page 31 : Métro et Tramway. Je relève que des affirmations péremptoires (non adapté, non retenu, complexe) écartent ces deux solutions en quelques lignes, sans développement d'argument. Le tram est peut être complexe, mais il arrivait à Ste Foy au début du XXème siècle.
Je suis extrêmement étonné et ne comprends pas que les autres solutions possibles ne soient pas évoquées dans le dossier, ou à peine.
Cette absence d’information est très dommageable au processus de concertation, entache son objectivité, et même sa régularité.
- Combinaison de solutions : augmentation de fréquence des bus, bus à voie dédiée là où c'est possible (la montée de Choulans est un exemple probant qui fait gagner 5 à 10 mn de trajet aux heures de pointe), gestion intelligente aux carrefours pour donner la priorité aux bus, sanctions lourdes pour les automobilistes qui s'engagent sur des carrefours à damiers sans pouvoir le traverser, navettes fréquentes de rabattage vers les stations SNCF ou de métro E (en consultation) à Alaï, Menival, point du jour, St Irénée ou Métro E. Il convient de relever que la partie Nord de Ste Foy les Lyon concentre 40% de ses 20 000 habitants qui seraient très heureux de pouvoir y avoir accès).
Afin de réduire l’usage des voitures, pourquoi le dossier de concertation s’est il limité à 1 proposition de TPC très détaillée, 1 proposition de BHNS alors que les autres solutions sont écartées ou non abordées sans aucune étude.
Quels sont les obstacles à la mise à l’étude immédiate, professionnellement et objectivement de l’amélioration de l’existant avec toutes les combinaisons de solutions, avant de vouloir créer une solution extrêmement perturbante avec le TPC. ?
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour Monsieur,
Merci pour vos nombreuses contributions, celles-ci seront prises en compte dans le bilan de la concertation.
Les tramways d'aujourd'hui diffèrent grandement de ceux du début du XXe siècle. Ceux qui desservaient alors le secteur étaient composés de rames de petite taille avec une faible vitesse commerciale et des arrêts fréquents. Or cette desserte est assurée aujourd'hui par des bus ou trolleybus. Le transport par câble a, lui, une capacité comparable à celle d'un tramway moderne (voir page 40 du dossier de concertation la comparaison des différents systèmes de transport de ce point de vue) et peut donc être qualifié de ligne structurante de transport en commun.
Concernant la ligne TTOL, l'intégration tarifaire, c'est à dire la possibilité d'accéder au TTOL avec un ticket ou abonnement TCL, a fait l'objet d'un accord politique et devrait être effective en 2022.
Par ailleurs, le SYTRAL et la Métropole de Lyon se sont aussi exprimés auprès de la Région Rhône Alpes sur la nécessité d'un renfort du TTOL pour améliorer la desserte ferrée sur la ligne Brignais-Saint Paul, avec notamment un passage à une fréquence au quart d'heure.
Pour le SYTRAL, la priorité est de développer des solutions de déplacement efficaces alternatives à la voiture individuelle, afin de répondre à l'urgence climatique. Le transport par câble et le vélo font partie de ces solutions. A ce titre, l'emport de vélo sera possible dans les cabines et des parcs relais vélos et modes actifs seront installés à chaque station.
Si le projet se poursuit, les études d'implantation de stations se feront en concertation avec la Métropole de Lyon. Parmis les sujets qui seront abordés figurent le réaménagement de l'espace urbains, l'accessibilité piétons et vélos par l'amélioration des voiries, l'implantation des stations Vélo'v.... Par ailleurs, le réseau des Voies Lyonnaises prévoit 250 km de pistes cyclables à l’horizon 2026, 450km à l’horizon 2030. Le périmètre d'étude sera ainsi desservi par les lignes 5 et 9 (voir dossier de concertation p.19).
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