Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Visibilité : un manque de précisions
On parle beaucoup de la covisibilité et vous précisez que les vitres pourront être occultantes. Mais, dans l’autre sens (du bas vers le haut), vous ne donnez aucune précision sur le nombre de cabines visibles à la fois : avec une cabine toutes les 40 secondes, dans un champ visuel humain normal de 170° (regard droit devant) combien de cabines occuperont l’espace visuel d’un promeneur à hauteur de l’aquarium de Lyon, d’un piéton à la Gravière, etc. ?
Il n’est dit nulle part combien de milliers d’habitants auront vue sur les cabines défilant sans arrêt (et lumineuses en nocturne) ; pour chaque fuseau, pourquoi n’avoir pas chiffré le nombre de domiciles, lieux de travail et de loisir en covisiblité ? Ce serait plus parlant que le nombre de mètres carrés survolés.
Sur quelles bases affirmez-vous que « l’impact paysager sera limité : câbles discrets, cabines en mouvement, pylônes dessinés » puisque la technologie (et donc le nombre et le diamètre des câbles etc.) n’est pas décidée ? Quant aux cabines, vous ne pouvez ignorer qu’un mouvement permanent (plusieurs cabines qui se croisent) est plus perturbant que des éléments statiques ; pourquoi alors mentionnez-vous ce mouvement comme un élément favorable ? Enfin, un pylône, « dessiné » ou pas, est une construction qui fait intrusion dans le paysage ; pourquoi n’avez-vous pas présenté le ou les modèles de pylônes possibles, en les plaçant par photomontage dans leur futur emplacement ? Idem pour les stations.
Dans les réponses que vous avez déjà apportées, vous indiquez qu’aucun fuseau, aucun emplacement de station ni de pylône n’est décidé etc., que cette concertation n’est qu’un préalable à d’autres études plus poussées… une fois que le projet aura été voté. Alors ma dernière question sera celle-ci : étant donné les imprécisions actuelles, sur quels critères ce projet sera-t-il adopté ou abandonné ?
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour,
A l’heure actuelle, les études sont centrées sur l’opportunité du mode et des fuseaux.
Les parcelles survolées seront définies et rendues publiques lors de l'enquête publique parcellaire. En effet, puisqu'il s'agit de fuseaux et non de tracés précis, le nombre de lieux en covisibilité ne peut pas être défini à ce stade des études. Le survol de voiries existantes est privilégié et les implantations de stations privilégieront du foncier public plutôt que privé. Vous trouverez les réponses à la plupart de vos questions dans les études de faisabilité menées par le Sytral. Nous vous invitons donc à vous y reporter. Il faut cependant garder en tête que ces études sont très amont, les éléments de calculs ont été fondés sur des hypothèses, des ratios et des retours d’expériences d’autres systèmes similaires. En effet, ces études visaient à travailler l’intérêt et l’opportunité du mode ainsi que les tracés possibles et rendant le meilleur service en termes de transport. Si le projet devait être poursuivi et en amont du dépôt de l’ensemble des dossiers de demandes d’autorisations administratives et de la rédaction de l’étude d’impact, des études approfondies seront menées qui se s’appuieront cette fois sur un tracé et un système réel. Ces études à venir répondraient alors à vos questions de manière plus précise et surtout sur un tracé défini et non sur des hypothèses de tracés. Cette seconde phase n’interviendra que si le Sytral, à l’issue de la concertation, décide de poursuivre le projet.
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