Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Les bus et leur voies dediées : une alternative ?
Les etudes et les projections ne devraient-elles pas être revues avec ces nouvelles composantes, qui changent significativement les habitudes des usagés ?
L’interprétation des mêmes études faite par la mairie precedente et l'actuelle laisse a penser qu'on fait dire aux chiffres ce que l'on veut bien leur faire dire. Vue les enjeux, et l'imapct significatif sur les riverains, une etude et analyse exterieure, devrait etre menée.
est ce prevu ?
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour Madame,
Lors de l'étude de 2017, le potentiel voyageur du TPC était estimé à 4000 voyageurs/jour, sur la base d'hypothèses de rabattement a minima (usages actuels des bus, pas d'anticipation d'une évolution de l'espace public plus favorable aux piétons et aux cycles...) et de cabines de grande taille peu fréquentes. Les dernières études en 2020 ont été réalisées avec le même outil de modélisation multimodal utilisé au sein de la Métropole lyonnaise (Modely), mais avec des hypothèses plus affinées (évolution de l'espace public permettant un meilleur rabattement piéton et cycles, cabines plus petites mais plus fréquentes). Cet outil a de plus été mis à jour en 2021 en prenant notamment en compte les derniers aménagements, les potentiels d'évolution issu du du PLUH révisé, les lignes de transports en cours de construction ou inscrites au plan de mandat, l'arrêt de l'Anneau des Sciences. Elles donnent donc un potentiel voyageur de 16 000 à 23 000 voyageurs/jour à horizon 2030. Cela confortait ainsi l’intérêt d’un tel mode pour desservir ce territoire fracturé et justifiant le lancement de l’étude de faisabilité. A l'issue de celle-ci, la fréquentation estimée à la mise en service est de 10 000 à 20 000 voyageurs/jour selon les fuseaux étudiés.
Concernant les récentes évolutions, les changements induits par le télétravail ne sont pas intégrées au modèle de déplacement MODELY. La crise sanitaire liées au Covid-19 a modifié les habitudes de déplacements des habitants de la Métropole durant cette dernière année et demie. Avant la crise sanitaire, on observait une proportion de 7% de télétravailleurs, cette proportion est passée à 27% au plus fort de la crise avec des inégalités fortes selon les secteurs d’activité et le type d’emploi occupé. Outre le fait que la proportion de télétravailleurs n’est à ce jour pas stabilisée, les observateurs manquent donc de recul par rapport à l’influence du télétravail sur la fréquentation des transports en commun à ce jour affectés également par la crise sanitaire. Il y aura donc une influence probable du télétravail mais qui reste à ce jour inquantifiable. Pour autant, cette influence ne sera perceptible que pour certaines tranches de la population (les personnes occupant des postes non télétravaillables ne sont pas concernées par exemple, de même que les déplacements autres que les trajets domicile-travail), le besoin de mobilité reste donc présent.
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