Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Indemnisation des foyers impactés par la vue et le bruit générés par le projet de téléphérique
Le SYRAL a-t-il chiffré le nombre de citoyens impactés et la taille de l'impact subi dans chaque commune?
Quelles sont les mesures d'indemnisation prévues pour les riverains?
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour Madame,
Même s’il est 100% électrique, des émissions sonores sont effectivement produites comme pour tout mode de transport. En revanche, elles ne concernent pas toute la ligne. Elles sont concentrées en partie haute des pylônes (têtes de pylônes), du fait du passage des cabines sur les galets des pylônes. Le niveau de ces émissions est lié à la technologie et aux matériaux utilisés. Au niveau des stations, le bruit provient de la présence des machineries et du passage des cabines.
Il n’existe actuellement pas de réglementation encadrant l’impact acoustique des modes de transport par câble en ville. Des contraintes acoustiques seront néanmoins imposées au constructeur pour définir les conditions optimales d’insertion du mode dans son environnement. La démarche de réduction du bruit s’appuiera sur les objectifs réglementaires définis pour les infrastructures de transports ferroviaires et le décret du code de la santé relatif à la lutte contre les bruits de voisinage (2006). Les engagements du SYTRAL en la matière ne sont pas définis à ce stade, ils le seront dans le cadre de l'étude d'impact et présenté au public lors de l'enquête publique. Un travail sur la conception des stations ainsi que sur les matériaux utilisés que ce soit pour les bâtis, les pylônes ou les câbles permettent une atténuation importante du bruit.
Le survol de voiries existantes est privilégié et les implantations de stations privilégieront du foncier public plutôt que privé. Par ailleurs, dans les transports par câble urbains, les cabines sont conçues de manière à empêcher la visibilité verticale sur les habitations survolées. Les parois sont opaques et les vitres hautes, octroyant ainsi une faible visibilité vers le bas. Enfin, une distance règlementaire minimale de 20 mètres des bâtiments doit être respectée.
Comme pour la construction de tout ouvrage, il n'est pas prévu d'indemnisation pour la gêne visuelle à ce stade du projet.
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