Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Changements sur "Le transport par téléphérique, est-ce la bonne solution ?"
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-["Je suis aujourd’hui retraité mais pendant 35 ans, j’ai été ingénieur sur des sites industriels à différents niveaux de responsabilité.-Lors de la nécessité d’un investissement, plusieurs questions se posaient : était-il opportun, correspondait-il bien au besoin, quel était son coût mais aussi quels seraient les frais de fonctionnement et de maintenance de différentes options en cours ? J’ai lu avec attention le document de concertation mais, sauf erreur de ma part, ce point n’est jamais abordé. On construit, quitte à modifier sans retour possible le cadre de vie de milliers d’habitants et ensuite. Une étude approfondie a-t’elle été menée pour comparer le coût d’exploitation et de maintenance de toutes les différentes solutions envisageables ?-Dans un autre domaine, sur quels critères s’est-on appuyé pour déterminer la fréquence des cabines ? Pourquoi 40 s pour les fuseaux 1 et 2, 1 min pour le 3 et 1,5 min pour le 4 ? 40 secondes sont-ils compatibles avec l’accueil des vélos, des handicapés….A titre de comparaison, les portes du métro restent ouvertes entre 10 et 20 secondes hors période de pointe ou dans les stations sans correspondance.-Quelle sera l’utilisation réelle du téléphérique ? A-t’elle été étudiée de façon fine, autrement que par les projections informatiques qui nous sont présentées ? Il y aura, peut-être, une bonne fréquentation aux heures de pointe dans la limite des capacités mais au-delà ? Il y a peu d’établissements scolaires sur son trajet, les collégiens et lycéens sont-ils de futurs utilisateurs ? Le rassemblement de commerces à La Gravière est compté dans les arguments positifs, le téléphérique fera t’il abandonner leur voiture à ceux qui feront leurs courses et ne pourront pas transporter le contenu de leur chariot jusqu’au téléphérique ? Les acheteurs ont abandonné Lyon au grand désespoir des commerçants lyonnais car cela devient un cauchemar d’accéder à la ville pour y faire des achats encombrants même en heures creuses avec les nouveaux schémas de circulation et les difficultés de stationnement.-Pendant les heures creuses, ne risque-t’on pas de voir au-dessus de nos têtes des cabines presque vides remplies par des passagers ayant été prélevés sur ceux du C20, C19 ou 49 qui répondent correctement aux besoins dans ces créneaux horaires.-Grâce à « Touche pas à mon ciel », nous avons pu accéder à des informations plus précises sur les tracés, occultées jusqu’à présent. La concertation ne donne assez d’éléments. Il est beaucoup moins engageant d’imaginer un pylône de 61 mètres de haut à 50 mètres de son habitation que de rêver sur des fuseaux en couleur. Le bruit permanent, même respectant des normes sera toujours supérieur au silence actuel troublé parfois par le passage d’une voiture.En toute honnêteté, il vaudrait mieux parler de trajets d’études modifiables plutôt que de fuseaux puisqu’ il existe des schémas très précis prévoyant l'emplacement et même le dessin des gares, l'emplacement et la hauteur des pylônes. Il faut noter que la hauteur moyenne est réduite par la présence de pylônes moins hauts au voisinage des gares. Par exemple, sur le fuseau 1, il y aurait 22 pylônes de plus de 50 mètres sur 57. Comment les fondre harmonieusement dans le paysage ? Les pylônes et les câbles seront-ils éclairés la nuit ?-N’est-il pas urgent d’attendre avant de lancer ce chantier ? Si l’on en croit la réunion du 18 janvier, une partie au moins des habitants de Francheville, éprouve de la réticence vis-à-vis de cette solution."]- +["Je suis aujourd’hui retraité mais pendant 35 ans, j’ai été ingénieur sur des sites industriels à différents niveaux de responsabilité.
- +Lors de la nécessité d’un investissement, plusieurs questions se posaient : était-il opportun, correspondait-il bien au besoin, quel était son coût mais aussi quels seraient les frais de fonctionnement et de maintenance de différentes options en cours ? J’ai lu avec attention le document de concertation mais, sauf erreur de ma part, ce point n’est jamais abordé. On construit, quitte à modifier sans retour possible le cadre de vie de milliers d’habitants et ensuite. Une étude approfondie a-t’elle été menée pour comparer le coût d’exploitation et de maintenance de toutes les différentes solutions envisageables ?
- +Dans un autre domaine, sur quels critères s’est-on appuyé pour déterminer la fréquence des cabines ? Pourquoi 40 s pour les fuseaux 1 et 2, 1 min pour le 3 et 1,5 min pour le 4 ? 40 secondes sont-ils compatibles avec l’accueil des vélos, des handicapés….A titre de comparaison, les portes du métro restent ouvertes entre 10 et 20 secondes hors période de pointe ou dans les stations sans correspondance.
- +Quelle sera l’utilisation réelle du téléphérique ? A-t’elle été étudiée de façon fine, autrement que par les projections informatiques qui nous sont présentées ? Il y aura, peut-être, une bonne fréquentation aux heures de pointe dans la limite des capacités mais au-delà ? Il y a peu d’établissements scolaires sur son trajet, les collégiens et lycéens sont-ils de futurs utilisateurs ? Le rassemblement de commerces à La Gravière est compté dans les arguments positifs, le téléphérique fera t’il abandonner leur voiture à ceux qui feront leurs courses et ne pourront pas transporter le contenu de leur chariot jusqu’au téléphérique ? Les acheteurs ont abandonné Lyon au grand désespoir des commerçants lyonnais car cela devient un cauchemar d’accéder à la ville pour y faire des achats encombrants même en heures creuses avec les nouveaux schémas de circulation et les difficultés de stationnement.
- +Pendant les heures creuses, ne risque-t’on pas de voir au-dessus de nos têtes des cabines presque vides remplies par des passagers ayant été prélevés sur ceux du C20, C19 ou 49 qui répondent correctement aux besoins dans ces créneaux horaires.
- +Grâce à « Touche pas à mon ciel », nous avons pu accéder à des informations plus précises sur les tracés, occultées jusqu’à présent. La concertation ne donne assez d’éléments. Il est beaucoup moins engageant d’imaginer un pylône de 61 mètres de haut à 50 mètres de son habitation que de rêver sur des fuseaux en couleur. Le bruit permanent, même respectant des normes sera toujours supérieur au silence actuel troublé parfois par le passage d’une voiture.En toute honnêteté, il vaudrait mieux parler de trajets d’études modifiables plutôt que de fuseaux puisqu’ il existe des schémas très précis prévoyant l'emplacement et même le dessin des gares, l'emplacement et la hauteur des pylônes. Il faut noter que la hauteur moyenne des pylônes est exacte mais la hauteur est impactée par la présence importante en nombre de pylônes beaucoup moins hauts au voisinage des gares. Par exemple, sur le fuseau 1, il y aurait 22 pylônes de plus de 50 mètres sur 57. Comment les fondre harmonieusement dans le paysage ? Par ailleurs les pylônes et les câbles ne devront-ils pas être éclairés la nuit ?
- +N’est-il pas urgent d’attendre avant de lancer ce chantier et peut-être trouver une meilleure solution qui aurait moins d'impact sur l'environnement ? Si l’on en croit la réunion du 18 janvier, une partie au moins des habitants de Francheville éprouve de la réticence vis-à-vis de cette solution, certains réclament même un référendum."]
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19/01/2022 15:38