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FRANCHEVILLE <> LYON

Étape 3 sur 3

Bilan de la concertation 16/02/2022 - 15/05/2022

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Changements sur "Fréquentation et utilité publique ?"

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+["Depuis que le Sytral a sorti ce projet de TPC entre Francheville et Lyon, les chiffres de fréquentation font l’objet de polémique et c’est bien normal puisque c’est avant tout sur ce critère que l’utilité publique collective peut être validée. Un projet qui ne concernerait qu’une minorité de citoyens ne pourrait pas se prévaloir d’utilité publique, surtout quand on investit plusieurs centaines de millions d’argent public.\nAlors que les premières études de 2019 estimaient la fréquentation à 9.000 passagers / jour et avaient conclu à une absence de pertinence de ce mode de transport, non désenclavant pour l’ouest lyonnais car trop local et trop peu fréquenté, les nouvelles études sorties par le Sytral en 2020 ont annoncé 25.000 voyageurs / jour, soit une hausse en un an de près de 300%. Le Sytral a depuis, dans ses vidéos de présentation revu ce chiffre à 20.000 voyageurs / jours, soit une baisse de 20%, sans explication.\nAujourd’hui l’étude de faisabilité SETEC qui vient d’être publiée, estime la fréquentation à 9.000, 16.000 voire 19.000 voyageurs / jour selon les tracés étudiés (le tracé central de référence aurait une fréquentation de 15.000 voyageurs). On constate donc une chute des chiffres de fréquentation de 25.000 à aujourd’hui une moyenne 15.000 voyageurs / jour. \nPremière remarque : une telle variation dans les estimations de fréquentation sème le doute et décrédibilise les arguments du Sytral lors de l’annonce du projet.\nSeconde remarque : ces chiffres intègrent de nombreux voyageurs fidésiens (cf étude faisabilité). Or le constat de rejet de ce type de transport sur Ste Foy est massif. Dans les quartiers traversés, la participation au référendum a été souvent bien au delà des 43% moyens. Au total plus de 8000 personnes sur Ste Foy et La Mulatière ont rejeté le TPC avec un bulletin NON. Pour une grande majorité d’entre eux, ils ne prendront pas cette ligne de transport. \nLes estimations de fréquentation ne devraient-elles pas être mises à jour en tenant compte de ce rejet des populations des quartiers fidésiens et mulatins traversés ? Ce rejet aura forcément un impact sur la fréquentation estimée.\nEt par conséquent, avec une fréquentation plus proche de 10.000 voyageurs / jour, l’équilibre financier de construction et d’exploitation de cette ligne de TPC n’est -il pas remis en cause ?\nEt plus encore, le caractère d’utilité public d’une ligne de transport locale (le Sytral a rappelé ce caractère local lors des réunions de concertation), massivement rejetée par les populations locales concernées, peut-il tenir ?\nComment peut-on justifier d’investir environ 200 millions d’euros d’argent public (et les coûts finaux risquent de s’envoler avec la prise en compte des acquisitions et indemnisations) et d’engloutir chaque année 2 millions d’euros de maintenance (yc grande inspection, moyenne annuelle sur 20 ans, cf étude faisabilité), pour si peu de fréquentation ?\nCet argent public ne devrait il pas être mieux utilisé pour des solutions alternatives plus structurantes et plus pérène dans le temps? Cet argent public ne devrait-il pas être réaffecté d’une part au métro E, et d’autre part à de nouvelles ilgnes de bus électriques irriguant Francheville, Ste Foy et la Mulatière et reliant le métro B d’Oulllins et demain le métro E ?\nLoïc Maillot, Sainte-Foy-les Lyon."]

+["Depuis que le Sytral a sorti ce projet de TPC entre Francheville et Lyon, les chiffres de fréquentation font l’objet de polémique et c’est bien normal puisque c’est avant tout sur ce critère que l’utilité publique collective peut être validée. Un projet qui ne concernerait qu’une minorité de citoyens ne pourrait pas se prévaloir d’utilité publique, surtout quand on investit plusieurs centaines de millions d’argent public.\nAlors que les premières études de 2019 estimaient la fréquentation à 9.000 passagers / jour et avaient conclu à une absence de pertinence de ce mode de transport, non désenclavant pour l’ouest lyonnais car trop local et trop peu fréquenté, les nouvelles études sorties par le Sytral en 2020 ont annoncé 25.000 voyageurs / jour, soit une hausse en un an de près de 300%. Le Sytral a depuis, dans ses vidéos de présentation revu ce chiffre à 20.000 voyageurs / jours, soit une baisse de 20%, sans explication.\nAujourd’hui l’étude de faisabilité SETEC qui vient d’être publiée, estime la fréquentation à 9.000, 16.000 voire 19.000 voyageurs / jour selon les tracés étudiés (le tracé central de référence aurait une fréquentation de 15.000 voyageurs). On constate donc une chute des chiffres de fréquentation de 25.000 à aujourd’hui une moyenne 15.000 voyageurs / jour. \nPremière remarque : une telle variation dans les estimations de fréquentation sème le doute et décrédibilise les arguments du Sytral lors de l’annonce du projet.\nSeconde remarque : ces chiffres intègrent de nombreux voyageurs fidésiens (cf étude faisabilité). Or le constat de rejet de ce type de transport sur Ste Foy est massif. Dans les quartiers traversés, la participation au référendum a été souvent bien au delà des 43% moyens. Au total plus de 8000 personnes sur Ste Foy et La Mulatière ont rejeté le TPC avec un bulletin NON. Pour une grande majorité d’entre eux, ils ne prendront pas cette ligne de transport. \nLes estimations de fréquentation ne devraient-elles pas être mises à jour en tenant compte de ce rejet des populations des quartiers fidésiens et mulatins traversés ? Ce rejet aura forcément un impact sur la fréquentation estimée.\nEt par conséquent, avec une fréquentation plus proche de 10.000 voyageurs / jour, l’équilibre financier de construction et d’exploitation de cette ligne de TPC n’est -il pas remis en cause ?\nEt plus encore, le caractère d’utilité public d’une ligne de transport locale (le Sytral a rappelé ce caractère local lors des réunions de concertation), massivement rejetée par les populations locales concernées, peut-il tenir ?\nComment peut-on justifier d’investir environ 200 millions d’euros d’argent public (et les coûts finaux risquent de s’envoler avec la prise en compte des acquisitions et indemnisations) et d’engloutir chaque année 2 millions d’euros de maintenance (yc grande inspection, moyenne annuelle sur 20 ans, cf étude faisabilité), pour si peu de fréquentation ?\nCet argent public ne devrait il pas être mieux utilisé pour des solutions alternatives plus structurantes et plus pérène dans le temps? Cet argent public ne devrait-il pas être réaffecté d’une part au métro E, et d’autre part à de nouvelles ilgnes de bus électriques irriguant Francheville, Ste Foy et la Mulatière et reliant le métro B d’Oulllins et demain le métro E ?\nLoïc Maillot, Sainte-Foy-les Lyon."]

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Auteur de la version

Loic Maillot

Version créée le 23/01/2022 14:53