Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Solutions envisagées contre le bruit et ses conséquences
Parmi ces expositions, le bruit constitue une nuisance très présente dans la vie quotidienne des Français : 86% d’entre eux se déclarent gênés par le bruit à leur domicile. Au-delà de la gêne, l’excès de bruit a des effets avérés sur la santé : auditifs (surdité, acouphènes…) et extra-auditifs (pathologies cardiovasculaires, notamment…).
Je voudrais connaître les solutions techniques précises que vous proposez pour que les habitats situés à proximité de la ligne du téléphérique ne subissent pas de nuisances sonores supplémentaires dues au transport par câble. Outre le bruit de fond, faible mais continu, les impacts au franchissement des pylônes et aux abords des stations seront réguliers durant toute la période d’exploitation et générateurs de bruits d’impact. Ces nuisances sonores viendront s’ajouter aux bruits urbains déjà existants, notamment de circulation, mais de manière constante. De plus, il s’agirait d’une source sonore provenant d’une zone du paysage qui est habituellement silencieuse, le ciel (hormis les effets du trafic aérien qui sont très ponctuels dans cette partie de l’agglomération). Concernant la circulation automobile, le bruit des moteurs thermiques est en partie «cassé» par les murs de clôture et par les bâtiments. Or, on ne peut compter sur ce type d’écran entre les nacelles et les habitats en contrebas. Merci de détailler les solutions envisagées et l’intensité des nuisances en fonction de la distance d’exposition et de la topographie.
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour Monsieur,
Les émissions sonores sont concentrées en partie haute de la ligne (et non au sol), du fait du passage du câble sur les galets des pylônes. Ces émissions sont liées à la technologie et aux matériaux utilisés. Au niveau des stations, l’enjeu porte sur la présence des machineries et sur le bruit émis lors du ralentissement et de l’accélération des cabines.
Les mesures produites par le CEREMA sont réalisées au niveau des éléments en mouvement à l'intérieur des stations; il est donc très probable d'avoir des niveaux sonores très inférieurs à l'extérieur.
La démarche de réduction du bruit s’appuiera sur les objectifs réglementaires définis pour les infrastructures de transports ferroviaires et le décret du code de la santé relatif à la lutte contre les bruits de voisinage (2006).
Avant la mise en service, le SYTRAL s’engage à être vigilant et réalisera des diagnostics acoustiques en amont des travaux et lors des phases de test pour attester du respect des engagements acoustiques au niveau des stations.
Un travail sur la conception des stations ainsi que sur les matériaux utilisés, que ce soit pour les bâtis, les pylônes ou les câbles, permettra une atténuation importante du bruit. Dès la conception du projet, grâce à l’expertise d’architectes et d’ingénieurs acoustiques, l’objectif sera de réduire au minimum les émissions sonores.
L'étude d'impact du TPC, qui comprendra les études acoustiques, comme pour tout projet d'infrastructure en France, pourra démarrer une fois que le SYTRAL aura délibéré sur la poursuite ou non du projet, à l'issue de la concertation.
Enfin, le report modal généré par la ligne de transport par câble réduira le nombre de voitures sur les routes et donc le bruit, l'encombrement et la pollution qu'elles génèrent pour les riverains.
Pour en savoir plus sur cette thématique, nous vous invitons à prendre connaissance de la restitution du colloque organisé avec le CEREMA le 29 juin 2021 : https://destinations2026-sytral.fr/processes/tpc/f/68/
Plus d'informations sont également disponibles dans l'onglet "FAQ" de la présente plateforme.
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