Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
quelle opportunité ?
Combien de places de parking au départ ? Quelle surface artificialisée pour ce transport ?
Pourquoi plus de métro E déjà décidé ?
Et l'impact dans le paysage alors qu'on nous impose des couleurs de tuile ?
Il faut planter des arbres et là on en supprimerait ?
Pourquoi ne pas renforcer le réseau de bus actuel ?
Réponse apportée par SYTRAL Mobilités :
Bonjour Madame,
Voici les réponses à vos questions. Si besoin, vous trouverez aussi de nombreuses informations complémentaires dans le dossier de concertation consultable sur ce site :
- Selon les fuseaux étudiés, et en l'état actuel des études, la fréquentation estimée à la mise en service sera de 10 000 à 20 000 voyageurs/jour (page 62 et suivantes du dossier de concertation).
- Selon les estimations de Modely, 55% à 84% des déplacements en téléphérique concernent un report modal. Les fuseaux nord génèrent plus de report modal que ceux au sud.
- Concernant les places de parking, la priorité est de développer des solutions de déplacement efficaces et alternatives à la voiture individuelle, afin de répondre à l'urgence climatique. Toutefois, si la question d'un parc relais ne s'impose pas de prime abord, cette option pourra être étudiée finement par le SYTRAL, notamment si elle fait l'objet d'une forte demande de la part des habitants et acteurs concernés.
Le projet du métro E et le projet du transport par câble sont complémentaires et contribuent à une desserte optimale du territoire de l'Ouest de la métropole en transports en commun. Ils répondent ainsi à des besoins différents en offrant des réponses adaptées à chaque territoire. Pour rappel, le métro E fait l'objet, avec trois autres projets (prolongements des lignes A, B et D), d'une grande consultation publique organisée par le SYTRAL, du 21 septembre 2021 au 15 décembre 2021, à l'échelle métropolitaine. Pour contribuer, vous pouvez vous rendre sur consultation-metro-sytral.fr. Il n'est ni décidé ni abandonné.
Concernant l'impact paysager et les arbres, d’après les études en cours, quel que soit le fuseau étudié, l’impact paysager sera limité avec une emprise au sol minimum de l’installation. Seules les stations et des pylones imposent leurs présences (en fonction des fuseaux il y aurait 7 à 8 stations) et peuvent nécessiter un déboisement localisé. Il est aussi possible sur une grande partie des fuseaux d’élever la ligne au-dessus de la cime des arbres pour éviter les coupes. Les coupes d'arbres seront limitées au strict nécessaire et donneront lieu à des mesures compensatoires. Enfin, ce projet n'empêche pas le développement ou le redéploiement des lignes de bus actuelles sur le territoire, pour mieux le desservir. Si le projet de TPC ne se faisait pas, des alternatives de bus à haut niveau de service, avec leurs impacts propres seraient étudiées (vous trouverez plus de détails dans le dossier de concertation page 51 et les suivantes).
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