Transport par câble

Bonjour,

Le projet de transport par câble n'a pas vocation à désengorger seul la totalité de l'ouest lyonnais mais bien de proposer une desserte du territoire qui constitue un élément d'un maillage global en transports en commun.

Lors de l'étude de 2017, le potentiel voyageur du TPC était estimé à 4000 voyageurs/jour, sur la base d'hypothèses de rabattement a minima (usages actuels des bus, pas d'anticipation d'une évolution de l'espace public plus favorable aux piétons et aux cycles...) et de cabines de grande taille peu fréquentes.

Les prévisions de fréquentation présentées dans le dossier de concertation à savoir 8000 à 20 000 voyageurs jours selon les fuseaux ont été réalisées en 2020 et 2021 après une mise à jour de l'outil de modélisation partagé par l'ensemble de la Métropole et prenant notamment en compte les derniers aménagements, les potentiels d'évolution issu du du PLUH révisé, les lignes de transports en cours de construction ou inscrites au plan de mandat, l'arrêt de l'Anneau des Sciences. Les hypothèses propres au transport par câble ont également été plus affinées (évolution de l'espace public permettant un meilleur rabattement piéton et cycles, cabines plus petites mais plus fréquentes). Cela conforte ainsi l’intérêt d’un tel mode pour desservir ce territoire fracturé et justifiant le lancement de l’étude de faisabilité.

Le projet du métro E (ou ses alternatives) et le projet du transport par câble sont complémentaires et contribuent à une desserte optimale du territoire de l'ouest de la métropole en transports en commun. Les deux projets répondent à des besoins différents en offrant des réponses adaptées à chaque territoire. Pour rappel, le métro E fait l'objet, avec trois autres projets (prolongements des lignes A, B et D), d'une grande consultation publique organisée par le SYTRAL, du 21 septembre 2021 au 15 décembre 2021, à l'échelle métropolitaine. Pour contribuer, vous pouvez vous rendre sur consultation-metro-sytral.fr

Concernant l'intrusion visuelle, appelée aussi covisibilité, dans les transports par câble urbains, les cabines peuvent être conçues de manière à empêcher la visibilité verticale sur les habitations survolées. Avec des vitres assez hautes, un plancher et des parois en partie basse opaques, la vision est essentiellement panoramique et la visibilité vers le bas très faible. La question de l’insertion dans le tissu urbain, au même titre que l’impact paysager est au coeur des projets de transport par câble.Concernant le survol des bâtiments une distance de sécurité minimale de 20 mètres doit être respectée. Concernant le survol d’espace boisé, une hauteur supérieure à 30 mètres est nécessaire. Les coupes d'arbres seront limitées au strict nécessaire et donneront lieu à des mesures compensatoires, l'impact précis sur les milieux boisés sera affinés dans la suite des études, notamment dans le cadre de l'étude d'impact environnementale.

Pour plus d'information sur les impacts potentiels de chaque fuseau, y compris en mode BHNS, vous pouvez consulter les pages 70 et 71 du dossier de concertation.