Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Un investissement pour les 50 prochaines années ?
Le choix du téléphérique par le SYTRAL et les élus de la Métropole a été fait trop rapidement. Le dossier est à mon sens peu précis sur beaucoup de points :
- L’insertion de ce moyen de transport dans le milieu urbain.
- La prise en compte très légère du déboisement et des emprises sur des zones vertes protégées.
- Un budget qui ne prend pas en compte les expropriations risque de déraper fortement.
- Les évolutions de l’urbanisme des quartiers traversés ne sont pas pris en compte.
- Sur un aspect technique, je pense qu’un transport urbain doit être disponible à tout moment. Or, le téléphérique est soumis à des contraintes météo et n’est pas évolutif dans le temps.
- Cette solution est encore peu développée pour des fins de transport urbain, et les retours d’expérience ne sont pas représentatifs.
A l’opposé, le Metro E semble avant tout une réponse bien plus efficace aux besoins des populations locales.
- Il entraîne une réorganisation totale des flux de transport.
- Sa capacité d’emport entraîne une adhésion plus rapide de la population.
- Les solutions techniques sont éprouvées depuis longtemps.
- La volonté politique semble plus unanime. On peut donc imaginer qu’elle perdurera.
- Il redessine également de nombreux quartiers.
Néanmoins, dans un contexte de dépenses limitées, avec des habitants réclamant toujours des baisses d’impôt, la question budgétaire doit être prise en compte. Mais, on doit aussi comparer toute nouvelle ligne avec les investissements déjà réalisés.
La ligne A est âgée de près de 50 ans. Les investissements lourds sont désormais amortis, et il convient d’étudier le dossier de la ligne E sur la même échelle de temps. Or, il est courant de voir, en stations de ski, des télécabines ou téléphériques, entièrement remplacés au bout de 20 ans, alors qu’ils ne servent que 6 mois par an.
Je pense surtout que l’évolution démographique de l’Ouest Lyonnais impose désormais aux gouvernants de la Métropole de trouver une solution pérenne pour limiter la congestion automobile, améliorer le temps de trajet des usagers des transports en commun, et permettre un développement harmonieux de l’urbanisme sur cette zone de l’agglomération, en limitant l’empreinte carbone de ces déplacements. Aussi, il est de leur devoir de trouver une solution structurante pour répondre à toutes ces contraintes. Il n’est plus possible de repousser les prises de décision.
- L’insertion de ce moyen de transport dans le milieu urbain.
- La prise en compte très légère du déboisement et des emprises sur des zones vertes protégées.
- Un budget qui ne prend pas en compte les expropriations risque de déraper fortement.
- Les évolutions de l’urbanisme des quartiers traversés ne sont pas pris en compte.
- Sur un aspect technique, je pense qu’un transport urbain doit être disponible à tout moment. Or, le téléphérique est soumis à des contraintes météo et n’est pas évolutif dans le temps.
- Cette solution est encore peu développée pour des fins de transport urbain, et les retours d’expérience ne sont pas représentatifs.
A l’opposé, le Metro E semble avant tout une réponse bien plus efficace aux besoins des populations locales.
- Il entraîne une réorganisation totale des flux de transport.
- Sa capacité d’emport entraîne une adhésion plus rapide de la population.
- Les solutions techniques sont éprouvées depuis longtemps.
- La volonté politique semble plus unanime. On peut donc imaginer qu’elle perdurera.
- Il redessine également de nombreux quartiers.
Néanmoins, dans un contexte de dépenses limitées, avec des habitants réclamant toujours des baisses d’impôt, la question budgétaire doit être prise en compte. Mais, on doit aussi comparer toute nouvelle ligne avec les investissements déjà réalisés.
La ligne A est âgée de près de 50 ans. Les investissements lourds sont désormais amortis, et il convient d’étudier le dossier de la ligne E sur la même échelle de temps. Or, il est courant de voir, en stations de ski, des télécabines ou téléphériques, entièrement remplacés au bout de 20 ans, alors qu’ils ne servent que 6 mois par an.
Je pense surtout que l’évolution démographique de l’Ouest Lyonnais impose désormais aux gouvernants de la Métropole de trouver une solution pérenne pour limiter la congestion automobile, améliorer le temps de trajet des usagers des transports en commun, et permettre un développement harmonieux de l’urbanisme sur cette zone de l’agglomération, en limitant l’empreinte carbone de ces déplacements. Aussi, il est de leur devoir de trouver une solution structurante pour répondre à toutes ces contraintes. Il n’est plus possible de repousser les prises de décision.
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