Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Plutôt oui, mais sous conditions
Comme toujours, chacun pense à ses intérêts et cela n’a rien de critiquable. Le projet de téléphérique est en soi intéressant et il a des atouts écologiques et économiques objectivement défendables mais il n’est acceptable collectivement que si les intérêts individuels ne sont pas (trop) touchés. En effet, l’intérêt facilement démontrable d’une première partie de la population du bassin de vie lyonnais, fut-elle même majoritaire, ne peut pas raisonnablement s’imposer au détriment d’une seconde partie de cette même population, laquelle s’avère manifestement très significative en nombre (si on en juge par l’opposition manifestée). Dans ce genre de contexte, il faut viser idéalement le gagnant-gagnant ou, à défaut, le gagnant – ‘pas trop perdant’. Une solution, peut-être, serait de définir un zonage « de pénalisation » tout autour de la ligne (par exemple une bande de 200 mètres de large de part et d’autre du câble - à négocier ?) et d’indemniser sans (trop) discuter, par des fonds publics pris sur le projet, tout propriétaire implanté dans cette zone, à hauteur de la perte de valeur de sa propriété causée par le téléphérique. La dévalorisation des biens immobiliers sera réelle et importante, elle doit être mesurable en se basant sur les prix du marché, avant et après implantation du téléphérique. Elle serait donc systématiquement et intégralement compensée, dans un délai qu’il conviendrait de limiter dans le temps (5 ans par exemple ?). Pour un propriétaire qui se considère dans l’obligation de vendre, la pénalisation sentimentale serait réelle – et pour cela on peut dire tant pis - mais au moins il n’y aurait aucune pénalisation financière ! C’est au moins ça : de toute façon, ce projet est discutable et controversé, il n’y aura jamais consensus, mais une telle stratégie pourrait suffire à faire passer la pilule du préjudice subi par certains au bénéfice de l’intérêt que l’on suppose majoritaire : en résumé, le prix à payer pour s’en sortir par le haut…
J’ajoute une autre dimension : l’option d’un départ de ligne à la gare de Francheville est bonne, mais pas celle d’un départ au Chatelard : l’environnement (pavillonnaire assez peu dense) ne s’y prête pas et il n’y a absolument aucun stationnement possible à proximité. Au demeurant, l’option apparaît d’autant plus inefficace que la distance entre le Chatelard et la gare (avec son vaste parking et l’absence d’habitations sur site) est courte.
J’ajoute une autre dimension : l’option d’un départ de ligne à la gare de Francheville est bonne, mais pas celle d’un départ au Chatelard : l’environnement (pavillonnaire assez peu dense) ne s’y prête pas et il n’y a absolument aucun stationnement possible à proximité. Au demeurant, l’option apparaît d’autant plus inefficace que la distance entre le Chatelard et la gare (avec son vaste parking et l’absence d’habitations sur site) est courte.
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