Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Non au téléphérique - Projet inutile – Chiffres de fréquentation non crédibles :
L’argumentaire du SYTRAL repose sur la nécessité d’un nouveau moyen de transport pour s’adapter à l’évolution du nombre de déplacements.
L’affirmation de l’utilité du projet est tout à fait contestable car elle se base sur des chiffres de déplacements erronés.
Sans remettre en cause le chiffre des déplacements actuels de la zone Francheville-Sainte Foy les Lyon La Mulatière vers Lyon - Villeurbanne de 59 000 voyages/jour, il n’est pas possible d’admettre le chiffre annoncé pour 2030 de 73 000 voyages/jour soit 14000 déplacements de plus.
En effet, cette évolution est basée sur l’hypothèse d’une augmentation de la population de 1.4% par an. (Soit +27 500 habitants). Or ceci est contredit par les chiffres publiés dans le document « Diagnostic » Page 44 qui montre que l’augmentation de la population est 1.4% sur 5 ans ! Le chiffre pris en compte est donc 5 fois trop élevé.
Le nombre de déplacements supplémentaires qui en résulte est donc faux.
Par ailleurs, l’estimation des déplacements ne tient pas compte de l’évolution actuelle vers le télétravail qui bouleverse l’organisation du travail et donc des déplacements. Il suffit de constater la baisse de fréquentation actuelle dans les bus et sur les routes pour s’en rendre compte.
Et même si cette diminution actuelle est liée à la pandémie du Covid 19, on ne reviendra jamais à la situation antérieure car tout le monde a su s’adapter à ce mode de travail, a découvert ses avantages et a pu constater sa faisabilité. Ne pas en tenir compte dans ses projections de déplacements est donc une erreur grossière.
L’argumentation répétée continuellement par le SYTRAL « C’est Modely qui le dit » est ridicule.
Modely n’est qu’un outil de modélisation et comme tout logiciel, tout dépend des données qu’on y introduit. Même si on part d’un état initial correct, tout dépend ensuite des valeurs d’évolutions qu’on y introduit ; et là on peut mettre ce qu’on veut. Si on donne le même logiciel à deux ingénieurs différents, l’un peut trouver 4000 voyages et l’autres 20000. Il n’est pas sérieux de se fier aveuglément aux résultats bruts d’un tel outil.
Sur la fréquentation du TPC
L’argumentaire du SYTRAL pour un nouveau mode de transport repose sur des chiffres de fréquentation. Or, ces chiffres sont totalement irréalistes et donc contestables.
Même en retenant le chiffre de 73 000 déplacements en 2030 dans la zone concernée, la fréquentation annoncée de 18 à 20 000 voyageurs pour le TPC représenterait donc 30% de ce total. !
Ceci voudrait dire que 30% de l’ensemble des déplacements entre Francheville, Sainte Foy les Lyon, La Mulatière et Lyon, Villeurbanne, se ferait par le seul téléphérique…
Ce n’est pas crédible. Il faudrait supprimer tous les autres bus et mettre des barrages sur les routes…
En plus même ce chiffre de 30% dépasse à lui seul l’objectif du PLU qui est de 22% pour les déplacements en transports en commun. !
L’affirmation de l’utilité du projet est tout à fait contestable car elle se base sur des chiffres de déplacements erronés.
Sans remettre en cause le chiffre des déplacements actuels de la zone Francheville-Sainte Foy les Lyon La Mulatière vers Lyon - Villeurbanne de 59 000 voyages/jour, il n’est pas possible d’admettre le chiffre annoncé pour 2030 de 73 000 voyages/jour soit 14000 déplacements de plus.
En effet, cette évolution est basée sur l’hypothèse d’une augmentation de la population de 1.4% par an. (Soit +27 500 habitants). Or ceci est contredit par les chiffres publiés dans le document « Diagnostic » Page 44 qui montre que l’augmentation de la population est 1.4% sur 5 ans ! Le chiffre pris en compte est donc 5 fois trop élevé.
Le nombre de déplacements supplémentaires qui en résulte est donc faux.
Par ailleurs, l’estimation des déplacements ne tient pas compte de l’évolution actuelle vers le télétravail qui bouleverse l’organisation du travail et donc des déplacements. Il suffit de constater la baisse de fréquentation actuelle dans les bus et sur les routes pour s’en rendre compte.
Et même si cette diminution actuelle est liée à la pandémie du Covid 19, on ne reviendra jamais à la situation antérieure car tout le monde a su s’adapter à ce mode de travail, a découvert ses avantages et a pu constater sa faisabilité. Ne pas en tenir compte dans ses projections de déplacements est donc une erreur grossière.
L’argumentation répétée continuellement par le SYTRAL « C’est Modely qui le dit » est ridicule.
Modely n’est qu’un outil de modélisation et comme tout logiciel, tout dépend des données qu’on y introduit. Même si on part d’un état initial correct, tout dépend ensuite des valeurs d’évolutions qu’on y introduit ; et là on peut mettre ce qu’on veut. Si on donne le même logiciel à deux ingénieurs différents, l’un peut trouver 4000 voyages et l’autres 20000. Il n’est pas sérieux de se fier aveuglément aux résultats bruts d’un tel outil.
Sur la fréquentation du TPC
L’argumentaire du SYTRAL pour un nouveau mode de transport repose sur des chiffres de fréquentation. Or, ces chiffres sont totalement irréalistes et donc contestables.
Même en retenant le chiffre de 73 000 déplacements en 2030 dans la zone concernée, la fréquentation annoncée de 18 à 20 000 voyageurs pour le TPC représenterait donc 30% de ce total. !
Ceci voudrait dire que 30% de l’ensemble des déplacements entre Francheville, Sainte Foy les Lyon, La Mulatière et Lyon, Villeurbanne, se ferait par le seul téléphérique…
Ce n’est pas crédible. Il faudrait supprimer tous les autres bus et mettre des barrages sur les routes…
En plus même ce chiffre de 30% dépasse à lui seul l’objectif du PLU qui est de 22% pour les déplacements en transports en commun. !
Pour justifier de tels chiffres de fréquentation, l’étude de faisabilité (page 20) explique que, par exemple, sur la ligne Nord Vers Perrache, sur 19 000 voyages, 16 000 correspondront à des nouveaux voyageurs (donc des personnes qui n’utilisent pas actuellement les transports en commun). C’est assez difficile à croire.
Comment arriver à convaincre brusquement autant de gens à prendre ce téléphérique… C’est une pure utopie.
Ensuite pour expliquer ce chiffre de 19 000 voyages et sans doute dans un souci de justification technique, le rapport de Faisabilité détaille le nombre de montées et descentes pour chaque station. C’est très intéressant ; mais là on découvre que la station avec le plus gros trafic est la Station Chemin des Prés avec 7500 ou 8500 montées + descentes. C’est la championne toutes catégories des stations. !
Quand on connait la position de cette station (au fond du Grand Vallon), son environnement (Beaucoup d’espaces verts, heureusement, quelques bâtiments collectifs et une majorité de maisons individuelles) et l’absence de correspondances (seul le bus 90 passe de temps en temps), il est évident que ce chiffre est totalement aberrant.
On a le sentiment qu’on est parti du résultat qu’on voulait annoncer et qu’on a bricolé les chiffres en amont, à la va-vite pour arriver à ce chiffre.
Du coup, la crédibilité des chiffres annoncés est totalement remise en cause.
Autre remarque sur ces chiffres de fréquentation : En gardant toujours le cas de la ligne nord vers Parc du Brulet et Perrache et son chiffre de 19 000 voyages, on note que cela fait sur 20 Heures d’exploitation par jour, 19 000/20 = 950 voyages / heures en moyenne. Or le chiffre de fréquentation horaire en HPM (heure pleine du matin), donc au maximum est de 950 +120 soit 1070 voyages (cf Etude de faisabilité Page 21/164). C’est quasiment la même valeur que la valeur moyenne. On aurait donc une valeur moyenne sur les 20 heures d’exploitation égale à 89% de la valeur maxi. Invraisemblable.
Cela démontre encore l’insincérité des chiffres présentés qui sont gonflés artificiellement pour essayer de justifier l’injustifiable.
Comment arriver à convaincre brusquement autant de gens à prendre ce téléphérique… C’est une pure utopie.
Ensuite pour expliquer ce chiffre de 19 000 voyages et sans doute dans un souci de justification technique, le rapport de Faisabilité détaille le nombre de montées et descentes pour chaque station. C’est très intéressant ; mais là on découvre que la station avec le plus gros trafic est la Station Chemin des Prés avec 7500 ou 8500 montées + descentes. C’est la championne toutes catégories des stations. !
Quand on connait la position de cette station (au fond du Grand Vallon), son environnement (Beaucoup d’espaces verts, heureusement, quelques bâtiments collectifs et une majorité de maisons individuelles) et l’absence de correspondances (seul le bus 90 passe de temps en temps), il est évident que ce chiffre est totalement aberrant.
On a le sentiment qu’on est parti du résultat qu’on voulait annoncer et qu’on a bricolé les chiffres en amont, à la va-vite pour arriver à ce chiffre.
Du coup, la crédibilité des chiffres annoncés est totalement remise en cause.
Autre remarque sur ces chiffres de fréquentation : En gardant toujours le cas de la ligne nord vers Parc du Brulet et Perrache et son chiffre de 19 000 voyages, on note que cela fait sur 20 Heures d’exploitation par jour, 19 000/20 = 950 voyages / heures en moyenne. Or le chiffre de fréquentation horaire en HPM (heure pleine du matin), donc au maximum est de 950 +120 soit 1070 voyages (cf Etude de faisabilité Page 21/164). C’est quasiment la même valeur que la valeur moyenne. On aurait donc une valeur moyenne sur les 20 heures d’exploitation égale à 89% de la valeur maxi. Invraisemblable.
Cela démontre encore l’insincérité des chiffres présentés qui sont gonflés artificiellement pour essayer de justifier l’injustifiable.
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