Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
Un projet ? Non, un prototype !
Contrairement à ce qui est sous-entendu dans le dossier de concertation, le transport par câble en milieu urbain reste anecdotique:
- France : Grenoble (1934, touristique), Brest (2016), Toulouse (en construction), Saint Denis de la Réunion (en construction)
- Europe : Coblence (2010), Barcelone x 2 (1931 & 2007), Londres (2012, touristique)
Nous n’avons donc que peu de recul sur la fiabilité, les coûts d’exploitation et la durée de vie de ces installations. A noter les nombreux déboires techniques du téléphérique de Brest depuis 2016, dont un décrochage de cabine.
Il est vrai qu’il existe quelques installations en Amérique latine (La Paz, Medellìn et Caracas), mais ces grandes métropoles – dans lesquelles j’ai eu l’opportunité de me rendre - n’ont absolument rien en commun avec Lyon ! A La Paz, le transport par câble est le seul mode de transport en commun possible compte tenu de la topologie de la ville, à Medellìn et Caracas, il a été implanté pour urbaniser des anciennes favelas.
Le projet de transport par câble Lyon – Francheville est donc un prototype risqué car il n’existe pas d’autres exemples de téléphérique urbain en France et en Europe:
- Aussi long (les installations existantes font en général quelques centaines de mètres, sauf Toulouse 3 km), donc un nombre faible de pylônes et de stations (en général 2, sauf Toulouse 3)
- Construit a posteriori dans une zone aussi densément peuplée
- Aussi coûteux (160 M€ alors que le projet le plus couteux aujourd’hui reste Toulouse, 82 M€)
- Avec une telle fréquentation (20000 passagers/jours prévus par le Sytral alors que Toulouse espère 8000 passagers/jour)
- France : Grenoble (1934, touristique), Brest (2016), Toulouse (en construction), Saint Denis de la Réunion (en construction)
- Europe : Coblence (2010), Barcelone x 2 (1931 & 2007), Londres (2012, touristique)
Nous n’avons donc que peu de recul sur la fiabilité, les coûts d’exploitation et la durée de vie de ces installations. A noter les nombreux déboires techniques du téléphérique de Brest depuis 2016, dont un décrochage de cabine.
Il est vrai qu’il existe quelques installations en Amérique latine (La Paz, Medellìn et Caracas), mais ces grandes métropoles – dans lesquelles j’ai eu l’opportunité de me rendre - n’ont absolument rien en commun avec Lyon ! A La Paz, le transport par câble est le seul mode de transport en commun possible compte tenu de la topologie de la ville, à Medellìn et Caracas, il a été implanté pour urbaniser des anciennes favelas.
Le projet de transport par câble Lyon – Francheville est donc un prototype risqué car il n’existe pas d’autres exemples de téléphérique urbain en France et en Europe:
- Aussi long (les installations existantes font en général quelques centaines de mètres, sauf Toulouse 3 km), donc un nombre faible de pylônes et de stations (en général 2, sauf Toulouse 3)
- Construit a posteriori dans une zone aussi densément peuplée
- Aussi coûteux (160 M€ alors que le projet le plus couteux aujourd’hui reste Toulouse, 82 M€)
- Avec une telle fréquentation (20000 passagers/jours prévus par le Sytral alors que Toulouse espère 8000 passagers/jour)
Il me semble donc extrêmement hasardeux d’imaginer un tel prototype, très coûteux au regard de la probable faible fréquentation, sans recul sur la fiabilité, et évidemment destructeur de l’environnement et du cadre de vie, alors que le Sytral n’a aucune compétence dans ce type de transport.
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