Transport par câble
FRANCHEVILLE <> LYON
TPC une opportunité manquée ?
15 février2022. Fin de la concertation publique sur le transport par câble de l’ouest lyonnais, un sentiment d’amertume et d’occasion ratée d’un progrès de transport urbain efficace pour ce secteur engorgé par des véhicules individuels
Une communication hâtive du Sytral dès janvier 2021 sur la réalisation de ce projet après son vote à l’unanimité par son comité directeur dans le cadre du plan de mandat destinations 2026.
Les opposants à l’exécutif métropolitain vont alors développer des réflexes tactiques virulents, diffuser trop tôt des documents d’études et susciter la mise en avant d’abord d’intérêts privés avant toute réflexion sur l’intérêt général.
Du coup, même si les survols d’habitations et les co-visibilités en zone urbaine dense restent problématiques, ils ont rendu irréalisable tout dialogue démocratique pouvant permettre l’émission d’arguments en faveur de ce transport.
Trois mois de concertation compliquée par la Covid mais aussi en partie sapée par les mêmes opposants puissants. A l’heure de la nécessaire étude d’alternatives, ces « boomers nimbystes » qui pour le plus grand nombre d’entre eux ne recourt pas régulièrement -voire jamais - aux transports en commun s’avèrent peu pertinents :
Hors le métro E, qui ne circulera pas avant 2035, leurs propositions pour améliorer l’existant ne feront pas rapidement baisser les polluants atmosphériques. Pour cela, il faudrait des liaisons en sites propres, aux heures de pointe matins et soirs, pour rejoindre les métros ; notamment le métro B, à Oullins. Mais il faut aussi plus globalement , dans le cadre du PDU métropolitain, accroître le cadencement du tram-train à Francheville et Tassin et permettre à la Mulatière de développer une liaison aérienne avec La Confluence.et Lyon 7, pour franchir les voies urbaines et fluviales qui la séparent de Lyon. Et déployer des navettes électriques, de taille adaptée selon l’horaire, pour relier rapidement quelques points névralgiques des villes de l’ouest lyonnais aux noeuds du réseau central:
Néanmoins, on aurait pu laisser - sans craintes - un peu de place au rêve, à l’innovation technologique, à l’esthétique, à la préservation de la biodiversité car ce ne sont pas nos paysages fidésiens, et autres, gravement urbanisés depuis 40 – 50 ans, qui peuvent nous faire oublier les pollutions sonores, visuelles et olfactives qui se sont amplifiées ces dernières années avec l’augmentation des automobilistes et des deux roues à moteur thermique (certains sont particulièrement polluants). Nous n’avons plus le temps de différer ces décisions indispensables à la qualité de notre cadre de vie , à notre santé globale et à notre engagement pour atténuer les effets du changement climatique en cours.
Nous aspirons donc à un relais efficace des décideurs de la nouvelle autorité de transports de l’aire lyonnaise pour développer avec les populations locales des choix responsables de modes de transports collectifs et décarbonés, devenus aujourd’hui prioritaires.
Une communication hâtive du Sytral dès janvier 2021 sur la réalisation de ce projet après son vote à l’unanimité par son comité directeur dans le cadre du plan de mandat destinations 2026.
Les opposants à l’exécutif métropolitain vont alors développer des réflexes tactiques virulents, diffuser trop tôt des documents d’études et susciter la mise en avant d’abord d’intérêts privés avant toute réflexion sur l’intérêt général.
Du coup, même si les survols d’habitations et les co-visibilités en zone urbaine dense restent problématiques, ils ont rendu irréalisable tout dialogue démocratique pouvant permettre l’émission d’arguments en faveur de ce transport.
Trois mois de concertation compliquée par la Covid mais aussi en partie sapée par les mêmes opposants puissants. A l’heure de la nécessaire étude d’alternatives, ces « boomers nimbystes » qui pour le plus grand nombre d’entre eux ne recourt pas régulièrement -voire jamais - aux transports en commun s’avèrent peu pertinents :
Hors le métro E, qui ne circulera pas avant 2035, leurs propositions pour améliorer l’existant ne feront pas rapidement baisser les polluants atmosphériques. Pour cela, il faudrait des liaisons en sites propres, aux heures de pointe matins et soirs, pour rejoindre les métros ; notamment le métro B, à Oullins. Mais il faut aussi plus globalement , dans le cadre du PDU métropolitain, accroître le cadencement du tram-train à Francheville et Tassin et permettre à la Mulatière de développer une liaison aérienne avec La Confluence.et Lyon 7, pour franchir les voies urbaines et fluviales qui la séparent de Lyon. Et déployer des navettes électriques, de taille adaptée selon l’horaire, pour relier rapidement quelques points névralgiques des villes de l’ouest lyonnais aux noeuds du réseau central:
Néanmoins, on aurait pu laisser - sans craintes - un peu de place au rêve, à l’innovation technologique, à l’esthétique, à la préservation de la biodiversité car ce ne sont pas nos paysages fidésiens, et autres, gravement urbanisés depuis 40 – 50 ans, qui peuvent nous faire oublier les pollutions sonores, visuelles et olfactives qui se sont amplifiées ces dernières années avec l’augmentation des automobilistes et des deux roues à moteur thermique (certains sont particulièrement polluants). Nous n’avons plus le temps de différer ces décisions indispensables à la qualité de notre cadre de vie , à notre santé globale et à notre engagement pour atténuer les effets du changement climatique en cours.
Nous aspirons donc à un relais efficace des décideurs de la nouvelle autorité de transports de l’aire lyonnaise pour développer avec les populations locales des choix responsables de modes de transports collectifs et décarbonés, devenus aujourd’hui prioritaires.
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