Prolongement ligne T6

Bonjour,

Merci à BREVET et au Maître d’Ouvrage d’avoir soulevé la question du Parc du Centre. Il est important que la concertation porte sur le bien commun et ne se limite pas aux intérêts individuels.

Plus qu’un espace de proximité, le Parc du Centre est un témoin du passé industriel de la ville et de sa transformation. Associant une pièce paysagère à une œuvre d’art (« Vue de la Cheminée », réalisée par Felice Varini) et un monument, c’est un lieu emblématique de Villeurbanne qui a notamment accueilli plusieurs éditions des Invites.

Malheureusement, cet espace entre nature et culture se dégrade de saison en saison. La promenade intensive de chiens pourtant interdite tend à chasser les autres usages plus tranquilles et surtout abîmer les végétaux. Le sol est rapé, aride, les haies, arbustes et arbres dépérissent également.

Pour ces raisons, il est légitime de s’interroger. L’arrivée du tramway va-t-elle accélérer le déclin de l’esplanade Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle, rogner sa passerelle, l’amputer de sa fontaine voire occasionner l’abattage d’une partie des arbres ? Le maître d’ouvrage a répondu partiellement.

Cependant toutes les craintes sont permises tant la stratégie de la ville sur cet espace n’est pas claire. En effet, il n’a pas échappé aux riverains que le service de la ville consacre annuellement d’avantage d’heures à fleurir les 60m² du giratoire Pressensé/Colin qu’à entretenir les 6500 m² du parc du Centre, qui en ont pourtant grand besoin. Moyennant un changement de paradigme, une adaptation des gestes d’entretien, il serait pourtant possible de regénérer la pelouse et protéger le végétal des agressions (notamment en mettant en place des périmètres de protection), mais ce n’est pas fait. Un changement de cap s’impose donc, notamment dans le cadre de ce mandat qui revendique l’importance de la nature en ville.

C’est pourquoi, les riverains que nous sommes affirment ici :

-       Leur attachement à un Parc du Centre revitalisé, biodiversifié, îlot de fraicheur, ouvert et tranquille,

-       Que la plateforme devra être perméable et enherbée le long du Parc du Centre, pour limiter le bruit et l’imperméabilisation néfaste des sols comme cela se fait à Lyon et dans d'autres métropoles

-       Que l’œuvre d’art pourra être modifiée mais dans le respect de son intégrité et selon les consignes de son concepteur

-       Que les impacts qui pourraient intervenir dans le cadre du projet devront être minimisés, et qu’il est préférable de supprimer le stationnement statique en pied d’immeuble plutôt que réduire la surface du Parc

-       Que l’éventuelle démolition des bassins devra se traduire par une restitution d’un espace humide équivalent en surface, par exemple une noue paysagée

-       Que le projet de tramway devra assumer la revitalisation du site puisque malheureusement l’entretien n’a pas permis de préserver le patrimoine végétal

-       Que les liaisons piétonnes et cyclables devront être intégrées de manière sécure et lisible pour que ce projet ne vienne pas morceler l’esplanade

-       Que les rayons de courbure de la voie devront être les plus larges possibles de manière à minimiser la nuisance sonore.

Merci pour votre attention, merci au MOA de prendre acte de ces attentes citoyennes.

Bonjour,

Merci à BREVET et au Maître d’Ouvrage d’avoir soulevé la question du Parc du Centre. Il est important que la concertation porte sur le bien commun et ne se limite pas aux intérêts individuels.

Plus qu’un espace de proximité, le Parc du Centre est un témoin du passé industriel de la ville et de sa transformation. Associant une pièce paysagère à une œuvre d’art (« Vue de la Cheminée », réalisée par Felice Varini) et un monument, c’est un lieu emblématique de Villeurbanne qui a notamment accueilli plusieurs éditions des Invites.

Malheureusement, cet espace entre nature et culture se dégrade de saison en saison. La promenade intensive de chiens pourtant interdite tend à chasser les autres usages plus tranquilles et surtout abîmer les végétaux. Le sol est rapé, aride, les haies, arbustes et arbres dépérissent également.

Pour ces raisons, il est légitime de s’interroger. L’arrivée du tramway va-t-elle accélérer le déclin de l’esplanade Geneviève-Anthonioz-de-Gaulle, rogner sa passerelle, l’amputer de sa fontaine voire occasionner l’abattage d’une partie des arbres ? Le maître d’ouvrage a répondu partiellement.

Cependant toutes les craintes sont permises tant la stratégie de la ville sur cet espace n’est pas claire. En effet, il n’a pas échappé aux riverains que le service de la ville consacre annuellement d’avantage d’heures à fleurir les 60m² du giratoire Pressensé/Colin qu’à entretenir les 6500 m² du parc du Centre, qui en ont pourtant grand besoin. Moyennant un changement de paradigme, une adaptation des gestes d’entretien, il serait pourtant possible de regénérer la pelouse et protéger le végétal des agressions (notamment en mettant en place des périmètres de protection), mais ce n’est pas fait. Un changement de cap s’impose donc, notamment dans le cadre de ce mandat qui revendique l’importance de la nature en ville.

C’est pourquoi, les riverains que nous sommes affirment ici :

-       Leur attachement à un Parc du Centre revitalisé, biodiversifié, îlot de fraicheur, ouvert et tranquille,

-       Que la plateforme devra être perméable et enherbée le long du Parc du Centre, pour limiter le bruit et l’imperméabilisation néfaste des sols comme cela se fait à Lyon et dans d'autres métropoles

-       Que l’œuvre d’art pourra être modifiée mais dans le respect de son intégrité et selon les consignes de son concepteur

-       Que les impacts qui pourraient intervenir dans le cadre du projet devront être minimisés, et qu’il est préférable de supprimer le stationnement statique en pied d’immeuble plutôt que réduire la surface du Parc

-       Que l’éventuelle démolition des bassins devra se traduire par une restitution d’un espace humide équivalent en surface, par exemple une noue paysagée

-       Que le projet de tramway devra assumer la revitalisation du site puisque malheureusement l’entretien n’a pas permis de préserver le patrimoine végétal

-       Que les liaisons piétonnes et cyclables devront être intégrées de manière sécure et lisible pour que ce projet ne vienne pas morceler l’esplanade

-       Que les rayons de courbure de la voie devront être les plus larges possibles de manière à minimiser la nuisance sonore.

Merci pour votre attention, merci au MOA de prendre acte de ces attentes citoyennes.