Globalement, ce projet de ligne s’inscrit dans le fuseau de l’actuelle ligne de bus C26 du réseau TCL. La charge élevée de cette ligne, malgré des conditions de circulation complexes démontre le besoin réel d’une ligne de transport performant sur cet axe qui passe par des quartiers densément peuplés. Ces quartiers connaissent d’ailleurs toujours un accroissement régulier de leur nombre d’habitants et une densification urbaine.\n

Un maillage du réseau non étudié

[Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Un tracé avec des points durs

Du sud vers le nord, la desserte de quatre secteurs particuliers\npar la ligne posent des questions.\n

Le premier est le secteur des hôpitaux Est. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Le deuxième secteur est celui de Montchat. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Le troisième secteur est celui où les tracés vert et rouge\ndivergent. Très clairement, chacun des deux tracés a des points\nforts en termes de fonctionnement urbain. Toutefois, le tracé rouge\nsemble préférable. En effet, les rues d’orientation Nord-Sud à\nVilleurbanne sont souvent étroites et il n’existe quasiment pas\nd’axe majeur ayant cette orientation. C’est l’héritage du\ndéveloppement peu organisé de la ville à la fin du XIXe siècle et\nau début du XXe. Si la diminution de la circulation routière est\nindispensable, ce ne sera pas une réalité significative à court\nterme. La dispersion au cours des dernières décennies des lieux\nd’habitation et d’activité liée tant à l’usage de\nl’automobile qu’au renchérissement délirant des logements sur\nla métropole, ne permet pas toujours de\ndisposer d’une solution alternative crédible à l’usage de la\nvoiture pour les déplacements. Le tracé vert viendrait occuper une\nvoie existante et donc supprimer un axe Nord-Sud accessible aux\nvéhicules. En outre, le tracé rouge s’inscrit dans trois\npérimètres qui vont connaître à court ou moyen terme un\nrenouvellement urbain, qu’il s’agisse des Gratte-Ciel Nord, de\nl’usine ACI ou la rue Spréafico. Ces opérations vont amener de\nnouveaux logements et de nouvelles activités, qui permettront de\nrenforcer l’utilité de la ligne de tramway. Le tracé vert\ntraverse, lui, des zones pavillonnaires qui ne connaîtront pas\nfacilement des mutations de grande ampleur mais des densifications\nponctuelles plus lentes.\n

Le quatrième secteur est celui de la Doua. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]

Des points d’attention techniques

Outre les questions de fond évoquées ci-dessus, plusieurs points\ntechniques méritent une attention particulière.\n

Tout d’abord, la préservation de la nature en ville et en\nparticulier des alignements d’arbres existants doit être un des\npoints d’attention prioritaire. En effet, les arbres mettent de\nnombreuses années à atteindre leur pleine ampleur. Or, trop souvent\nces dernières années les projets de tramways ou de sites propres\npour les transports en commun sont venu en couper avec l’argument\nd’une replantation d’un nombre supérieur de nouveaux arbres.\nL’aspect du cours Lafayette après la réalisation du site propre\nde la ligne C3 atteste de la stupidité de cette approche. Les\nimposants platanes centenaires offrant on ombrage verdoyant bienvenu\nen été ont été remplacés par de jeunes arbres bien incapables de\nmasquer l’aspect totalement minéral de cette artère maintenant\ntransformée en fournaise estivale sur toute sa longueur. Les arbres\nd’alignements doivent donc être préservés au maximum, y compris\nleurs racines que les bouleversements du sous-sol trop proches\naffaiblissent. Un arbre dont de nombreuses racines ont été coupées\npar des travaux finit par mourir dans les 2-3 ans qui suivent.\n

L’autre point technique nécessitant une attention spécifique est la réalisation de raccordements avec les lignes de tramway existantes ou prévues à court terme. En effet, cet aspect trop souvent négligé depuis vingt ans que le réseau existe, nécessite\ndes reprises coûteuses tant financièrement qu’en coupure de\nservice pour les usagers lorsqu’il faut les créer après coup.\nL’exemple du carrefour Thiers-Lafayette cassé 3 fois en moins de\n10 ans est en la matière le plus caricatural, mais d’autres\nraccordement non réalisés privent le réseau de possibilités\nfaciles de maillage, voir de détournement de lignes en cas\nd’incident.

En dehors des réserves que j’évoque ci-dessus, j’émets\nun avis favorable au projet prolongement de la ligne T6 du tramway de\nLyon entre les Hôpitaux Est et la Doua.

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Globalement, ce projet de ligne s’inscrit dans le fuseau de l’actuelle ligne de bus C26 du réseau TCL. La charge élevée de cette ligne, malgré des conditions de circulation complexes démontre le besoin réel d’une ligne de transport performant sur cet axe qui passe par des quartiers densément peuplés. Ces quartiers connaissent d’ailleurs toujours un accroissement régulier de leur nombre d’habitants et une densification urbaine.\n

Un maillage du réseau non étudié

[Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Un tracé avec des points durs

Du sud vers le nord, la desserte de quatre secteurs particuliers\npar la ligne posent des questions.\n

Le premier est le secteur des hôpitaux Est. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Le deuxième secteur est celui de Montchat. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]\n

Le troisième secteur est celui où les tracés vert et rouge\ndivergent. Très clairement, chacun des deux tracés a des points\nforts en termes de fonctionnement urbain. Toutefois, le tracé rouge\nsemble préférable. En effet, les rues d’orientation Nord-Sud à\nVilleurbanne sont souvent étroites et il n’existe quasiment pas\nd’axe majeur ayant cette orientation. C’est l’héritage du\ndéveloppement peu organisé de la ville à la fin du XIXe siècle et\nau début du XXe. Si la diminution de la circulation routière est\nindispensable, ce ne sera pas une réalité significative à court\nterme. La dispersion au cours des dernières décennies des lieux\nd’habitation et d’activité liée tant à l’usage de\nl’automobile qu’au renchérissement délirant des logements sur\nla métropole, ne permet pas toujours de\ndisposer d’une solution alternative crédible à l’usage de la\nvoiture pour les déplacements. Le tracé vert viendrait occuper une\nvoie existante et donc supprimer un axe Nord-Sud accessible aux\nvéhicules. En outre, le tracé rouge s’inscrit dans trois\npérimètres qui vont connaître à court ou moyen terme un\nrenouvellement urbain, qu’il s’agisse des Gratte-Ciel Nord, de\nl’usine ACI ou la rue Spréafico. Ces opérations vont amener de\nnouveaux logements et de nouvelles activités, qui permettront de\nrenforcer l’utilité de la ligne de tramway. Le tracé vert\ntraverse, lui, des zones pavillonnaires qui ne connaîtront pas\nfacilement des mutations de grande ampleur mais des densifications\nponctuelles plus lentes.\n

Le quatrième secteur est celui de la Doua. [Voir contribution à la première concertation. Cause: limite à 5000 caractères des avis]

Des points d’attention techniques

Outre les questions de fond évoquées ci-dessus, plusieurs points\ntechniques méritent une attention particulière.\n

Tout d’abord, la préservation de la nature en ville et en\nparticulier des alignements d’arbres existants doit être un des\npoints d’attention prioritaire. En effet, les arbres mettent de\nnombreuses années à atteindre leur pleine ampleur. Or, trop souvent\nces dernières années les projets de tramways ou de sites propres\npour les transports en commun sont venu en couper avec l’argument\nd’une replantation d’un nombre supérieur de nouveaux arbres.\nL’aspect du cours Lafayette après la réalisation du site propre\nde la ligne C3 atteste de la stupidité de cette approche. Les\nimposants platanes centenaires offrant on ombrage verdoyant bienvenu\nen été ont été remplacés par de jeunes arbres bien incapables de\nmasquer l’aspect totalement minéral de cette artère maintenant\ntransformée en fournaise estivale sur toute sa longueur. Les arbres\nd’alignements doivent donc être préservés au maximum, y compris\nleurs racines que les bouleversements du sous-sol trop proches\naffaiblissent. Un arbre dont de nombreuses racines ont été coupées\npar des travaux finit par mourir dans les 2-3 ans qui suivent.\n

L’autre point technique nécessitant une attention spécifique est la réalisation de raccordements avec les lignes de tramway existantes ou prévues à court terme. En effet, cet aspect trop souvent négligé depuis vingt ans que le réseau existe, nécessite\ndes reprises coûteuses tant financièrement qu’en coupure de\nservice pour les usagers lorsqu’il faut les créer après coup.\nL’exemple du carrefour Thiers-Lafayette cassé 3 fois en moins de\n10 ans est en la matière le plus caricatural, mais d’autres\nraccordement non réalisés privent le réseau de possibilités\nfaciles de maillage, voir de détournement de lignes en cas\nd’incident.

En dehors des réserves que j’évoque ci-dessus, j’émets\nun avis favorable au projet prolongement de la ligne T6 du tramway de\nLyon entre les Hôpitaux Est et la Doua.

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