Prolongement ligne T6

Avec ses 12 mètres de large de façade à façade, le cours Richard-Vitton a un gabarit assez peu compatible avec sa fonction de pénétrante majeure de l’agglomération, fût-elle monodirectionnelle.

Son classement récent en zone 30, vague tentative d’apaisement du comportement des usagers de la route, s’avère à ce jour un échec cuisant. En effet, sa configuration géométrique, parfaitement rectiligne, à partir de la place de la Reconnaissance doublée d’une absence totale d’aménagement autre que la rare signalisation verticale ou horizontale tendent à inciter les conducteurs à le prendre plus pour une piste de décollage que pour une voirie de desserte de quartier…(et on n’évoquera pas les soirées de couvre-feu, au cours desquelles le phénomène est largement amplifié).

Dans ce contexte, l’élargissement de la route de Genas engagé depuis de nombreuses années laissait espérer l’éventualité que celle-ci soit mise à double sens entre les places Kimmerling et de la Reconnaissance, avec la perspective de mieux répartir le traffic Ouest > Est entre les axes « Genas » et « Richard-Vitton », donc de voir ce dernier lbrgement apaisé, moyennant quelques réaménagements.

Or avec T6, cette perspective semble maintenant compromise puisqu’il a été décidé de maintenir le tronçon « Place Ronde / avenue Leclerc » – « Kimmerlng » de la route de Genas en sens unique, contrepartie inévitable – mais acceptable – du choix d’un tracé permettant l’implantation d’un arrêt « Route de Genas » à proximité immédiate de la place ronde.

Pour autant, lorsqu’on lit (page 51 du dossier de concertation) « Route de Genas, une réduction de la largeur des voies et/ou une réduction de la capacité avec priorité aux transports en commun est envisagée », on ne peut s’empêcher de penser qu’un passage à double sens serait certainement une très efficace façon de réduire la largeur des voies.

Conscient qu’une telle proposition relève probablement aujourd’hui de l’utopie, je voudrais simplement formuler une alerte quand au devenir du cours Richard-Vitton et rappeler aux acteurs publics du projet que les devenirs respectifs de celui-ci et de la route de Genas ne devraient pas être dissociés dans ce secteur, car ils forment à eux deux une unique pénétrante à double sens, structurante à l’échelle de l’agglomération.

J’imagine mal le Sytral financer des aménagements de réduction de vitesse sur un axe non directement impacté par son projet. À l’inverse, le Grand Lyon, ayant insidieusement choisi d’abandonner au Sytral un des objectifs de l’opération pluri-décennale d’élargissement de la route de de Genas, me semblerait fort avisé d’en assumer les conséquences, et engage sur le cours Richard-Vitton les quelques investissements nécessaires pour le rendre compatible avec son statut de zone 30, tout en conservant sa fonction d’axe de transit, puisque il va falloir admettre dorénavant que cette dernière devra rester la sienne pour l’éternité.

Avec ses 12 mètres de large de façade à façade, le cours Richard-Vitton a un gabarit assez peu compatible avec sa fonction de pénétrante majeure de l’agglomération, fût-elle monodirectionnelle.

Son classement récent en zone 30, vague tentative d’apaisement du comportement des usagers de la route, s’avère à ce jour un échec cuisant. En effet, sa configuration géométrique, parfaitement rectiligne, à partir de la place de la Reconnaissance doublée d’une absence totale d’aménagement autre que la rare signalisation verticale ou horizontale tendent à inciter les conducteurs à le prendre plus pour une piste de décollage que pour une voirie de desserte de quartier…(et on n’évoquera pas les soirées de couvre-feu, au cours desquelles le phénomène est largement amplifié).

Dans ce contexte, l’élargissement de la route de Genas engagé depuis de nombreuses années laissait espérer l’éventualité que celle-ci soit mise à double sens entre les places Kimmerling et de la Reconnaissance, avec la perspective de mieux répartir le traffic Ouest > Est entre les axes « Genas » et « Richard-Vitton », donc de voir ce dernier lbrgement apaisé, moyennant quelques réaménagements.

Or avec T6, cette perspective semble maintenant compromise puisqu’il a été décidé de maintenir le tronçon « Place Ronde / avenue Leclerc » – « Kimmerlng » de la route de Genas en sens unique, contrepartie inévitable – mais acceptable – du choix d’un tracé permettant l’implantation d’un arrêt « Route de Genas » à proximité immédiate de la place ronde.

Pour autant, lorsqu’on lit (page 51 du dossier de concertation) « Route de Genas, une réduction de la largeur des voies et/ou une réduction de la capacité avec priorité aux transports en commun est envisagée », on ne peut s’empêcher de penser qu’un passage à double sens serait certainement une très efficace façon de réduire la largeur des voies.

Conscient qu’une telle proposition relève probablement aujourd’hui de l’utopie, je voudrais simplement formuler une alerte quand au devenir du cours Richard-Vitton et rappeler aux acteurs publics du projet que les devenirs respectifs de celui-ci et de la route de Genas ne devraient pas être dissociés dans ce secteur, car ils forment à eux deux une unique pénétrante à double sens, structurante à l’échelle de l’agglomération.

J’imagine mal le Sytral financer des aménagements de réduction de vitesse sur un axe non directement impacté par son projet. À l’inverse, le Grand Lyon, ayant insidieusement choisi d’abandonner au Sytral un des objectifs de l’opération pluri-décennale d’élargissement de la route de de Genas, me semblerait fort avisé d’en assumer les conséquences, et engage sur le cours Richard-Vitton les quelques investissements nécessaires pour le rendre compatible avec son statut de zone 30, tout en conservant sa fonction d’axe de transit, puisque il va falloir admettre dorénavant que cette dernière devra rester la sienne pour l’éternité.